Maroc : un baron de la drogue offre 10 millions de dirhams à un juge
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Nouveau rebondissement dans les affaires de corruption, de falsification de procès-verbaux, d’abus de pouvoir et de trafic d’influence pour lesquelles un juge et ses complices sont en prison. Sur ordre du procureur du roi près le tribunal de première instance de Casablanca, deux femmes ont été incarcérées.
Cette décision fait suite à une plainte déposée devant le procureur du Roi. Il est reproché aux deux femmes, une coiffeuse et son amie, d’avoir fait pression sur la victime d’un magistrat et substitut du procureur du roi près le tribunal de première instance de Casablanca incarcéré avec ses complices présumés pour leur implication présumée dans des affaires de corruption, de falsification de procès-verbaux, d’abus de pouvoir et de trafic d’influence, rapporte Assabah. La victime est une Marocaine résidant à l’étranger.
Les deux femmes ont échoué dans leurs tentatives de l’amener à revenir sur ses précédentes déclarations déjà consignées dans les procès-verbaux de la police judiciaire. Elles ne s’avouent pas pour autant vaincues. Elles menacent la plaignante. Excédée, celle-ci dépose plainte devant le procureur du Roi près le tribunal de première instance de Casablanca. L’enquête menée a permis à celui-ci de prendre la décision de poursuivre les mises en cause en état de détention pour "manœuvres et menaces pour déterminer autrui à faire une déclaration mensongère" en vertu des dispositions de l’article 373 du code pénal.
Cet article dispose que "Quiconque, en toute matière, en tout état d’une procédure ou en vue d’une demande ou d’une défense en justice, use de promesses, offres ou présents, de pressions, menaces, voies de fait, manœuvres ou artifices pour déterminer autrui à faire une déposition ou une déclaration ou à délivrer une attestation mensongère, est puni, que la subornation ait ou non produit effet, de l’emprisonnement d’un à trois ans et d’une amende de 120 à 2 000 dirhams ".
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