Canal+ a confirmé cette semaine que la série « Terminal », projet de l’humoriste franco-marocain Jamel Debbouze, suivra la lignée de la célèbre série « H » qui a connu un très gros succès au début des années 2000.
La première biographie de Jamel Debbouze, parue jeudi, s’annonce comme un livre-évènement. Au terme d’un an de recherches et de rencontres, les journalistes Alain Kéramoal et Marie Jocher, proposent de lever le voile sur le "mystère" Jamel, homme d’affaires redoutable. Accident, argent, histoires sombres, Jamel Debbouze, la vérité, devrait surprendre plus d’un lecteur. Jamel Debbouze, la vérité, voilà le titre aguicheur d’un ouvrage paru jeudi signé Marie Jocher et Alain Kéramoal, deux journalistes, qui ont enquêté pendant un an pour connaitre Jamel Debbouze, un homme d’affaires redoutable, si l’on en croit le livre.
Interrogés par Le Parisien, dans son édition de vendredi, les co-auteurs dressent un portrait pour le moins surprenant de l’humoriste, qui se classe chaque année parmi les personnalités préférées des Français. "Certaines de nos révélations ne vont peut-être pas lui plaire", concèdent-ils au quotidien, soulignant que quelques personnes de son entourage "plus qu’envahissant" se "servaient de lui comme vitrine pour se livrer à des commerces plus ou moins licites".
Bien loin de son image de jeune trublion du PAF, celui qui a fait ses armes sur Radio Nova et Canal+ apparaît comme un redoutable homme d’affaires : "Jamel est capable de tenir la dragée haute aux requins de la finance", déclarent les auteurs dans les colonnes du quotidien français. Depuis sa fulgurante ascension, grâce à son one-man show, à la sitcom H ou encore au cinéma -acteur le mieux payé en 2002-, Debbouze se serait forgé un empire intouchable. De la France au Maroc, où le jeune homme originaire de Trappes, en banlieue parisienne, a décidé d’investir en masse.
Un livre qui dérange
Mais le livre revient également sur des histoires plus sombres, comme l’assassinat de son garde du corps en 2000, ou encore la brouille avec son ancienne gestionnaire, Nadia Morine, qu’il a trainée devant les tribunaux pour une affaire de détournement de fonds.
A l’origine, le livre devait être publié aux éditions Robert Laffont, mais ces derniers n’ont pas accepté le manuscrit car "il n’était pas assez favorable à Djamel" selon les auteurs. L’interessé lui même ne souhaite pas commenter son contenu, même si Jocher et Kéramoal soulignent qu’il ne s’est pas opposé à l’élaboration de l’ouvrage. "Nous avons [...] travaillé en toute liberté", précisent-ils. Jamel Debbouze, cependant, n’a pas accepté de les rencontrer.
leJDD.fr - Maïwenn Siluk
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