Après la Belgique et les Pays-Bas, c’est au tour de l’Espagne de connaître une recrudescence de ce type d’opérations, durant la deuxième partie de la décennie. Le renforcement des mesures de sécurité sont derrière l’exode vers la péninsule ibérique.
A Marbella, dans la Costa del Sol, six individus impliqués dans des réseaux de trafic de drogue ont été assassinés depuis le mois de septembre dernier, notamment 1 Bulgare, 1 Britannique, 1 Français, 1 Marocain et 2 ressortissants espagnols.
Cette montée de violences a poussé un journal local à entrer en contact avec un tueur à gages, un Français d’origine marocaine, dont le premier meurtre remonte à 10 ans auparavant.
Selon le journal, qui lui a choisi Jamal comme nom d’emprunt, l’individu fait partie d’une mafia de la drogue et s’occupe du transfert de marchandises et d’argent, tout en restant aux aguets quant aux mouvements des autres réseaux criminels.
S’agissant des opérations meurtrières qui lui sont assignées, et qui sont souvent exécutées en solitaire, il a déclaré percevoir de 15.000 à 60.000 euros par acte, selon le niveau de risque et de difficultés.