L’humoriste marocain Gad Elmaleh a tenu sa promesse de venir en aide aux victimes du puissant et dévastateur tremblement de terre qui a frappé le Maroc.
Une tournée mondiale grandiose et un passage au Maroc qui a été l’événement de l’année. « L’autre c’est moi » est un condensé pur jus de grandes trouvailles humoristiques signé par un as des planches.
L’année 2005 a été celle de Gad. A 16 ans, Gad Elmaleh quitte son Maroc natal et sa petite famille pour Montréal. Il débute dans divers domaines : radio, télévision, cabarets.
En 1992, il arrive à Paris, après un passage au cours Florent, et fait ses premiers pas sur scène dans « Les Libertins » en tant que figurant. Quelques années plus tard a lieu son premier spectacle « Décalages » à Montréal, qu’il joue ensuite au Maroc puis à Paris. Il apparaît alors au cinéma notamment dans « Salut cousin », « Vive la République », « L’homme est une femme comme les autres ».
Il revient sur les planches dans « Tout contre » en 1999, et poursuit avec son nouveau spectacle « La Vie normale » qui récolte le succès qu’il se doit. Pour ce qui est de sa carrière cinématographique « La vérité si je mens 2 » et « Chouchou » ne sont pas pour déplaire au public. Il change de latitude mais pas de disposition. En quatre ans à Montréal, il apprend les rudiments du théâtre, puis enchaîne avec le cours Florent à Paris. Très vite, il replonge dans sa propre histoire en écrivant son premier One Man Show : Décalages (1996).
Gad revient à la blague, avec un rôle de dragueur dans le film culte « La vérité si je mens 2 » (2000). C’est là que tout décolle pour cet humoriste tout-terrain, qui signe alors un deuxième spectacle en solo, « La Vie normale », véritable carton à l’Olympia.
« J’aime être là où on ne m’attend pas », commente-t-il simplement.
Le style Gad, c’est l’humour compatissant, le croquis des petites gens, des décalés, mais sans misérabilisme. « Je peux pousser la caricature jusqu’au ridicule, mais mes personnages restent toujours humains. La seule moquerie que je m’accorde, c’est l’autodérision ».
La Gazette du Maroc
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