L’humoriste marocain Gad Elmaleh, 52 ans, s’est confié sur le « jugement permanent » dont il a souffert toute sa vie.
Gad El Maleh revient à Casablanca, sa ville natale pour présenter son one man show « L’autre, c’est moi ». L’événement fait fureur à Casa depuis plus d’un mois et les plus chanceux ont pu trouvé une place à la dernière représentation du 25 septembre, ajoutée à la demande du public.
Durant deux bonnes heures, Gad s’exprime ouvertement devant le public. « Dans L’autre c’est moi, ce n’est plus des sketchs avec des tableaux. J’ai tout laissé de coté pour parler de moi, à la première personne.
Aujourd’hui, je suis devant les gens, je leur parle, je les interpelle par moment, il y a un vrai échange. C’est un peu le principe de la “Halka” », nous confie l’artiste.
Gad a personnalisé le show pour le rendre plus familier. « J’ai essayé de prendre des informations à droite et à gauche. J’ai appris par exemple, que la piscine où j’allais toute mon enfance, à Tahiti Plage, ne permet plus aux gens de rentrer avec leur sandwichs ! Quand j’entends cela, je ne peux pas m’empêcher d’en parler ».
L’artiste parle de lui, de son rêve de devenir chanteur, de sa différence en tant que Marocain en France, des rapports amoureux, de l’éducation des enfants, et le Blanc, le personnage parfait...Le show est surprenant parce que Gad chante plusieurs fois dans le spectacle, il interprète des comédies musicales, des show de la nouvelle télé réalité, il fait même participer un Marocain à l’Eurovision et joue de la percussion comme un pro ! Depuis le 19 septembre, les spectateurs de la salle 8 du complexe Megarama sont en euphorie. Tout le monde est ravi de revoir l’artiste.
Le spectacle ressemble à des retrouvailles de famille. Hilarant et fascinant, Gad s’adresse à un public qui le connait bien et l’admire. Même si il dit qu’il a le trac, Gad reste naturel, simple, attirant et garde toujours la tête froide !
Intissar Nechnach - Le Matin
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