Le président français, Emmanuel Macron, le ministre de l’Intérieur Gérald Darmanin, le garde des Sceaux Eric Dupond-Moretti et le ministre des Affaires étrangères Jean-Yves Le Drian participent à cette réunion, rapporte Europe 1. Au menu : la relation de la France avec l’Algérie, le Maroc et la Tunisie, avec en toile de fond les questions migratoires. Selon une source bien placée, ces trois pays « ne jouent pas suffisamment le jeu » avec la France. En d’autres termes, ils ne reconnaissent pas leurs ressortissants que l’hexagone a décidé d’expulser.
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50 %. C’est le taux de délivrance des laissez-passer consulaires, qui permettent à la France d’expulser les ressortissants de l’Algérie, le Maroc et la Tunisie. Ces derniers refusent, en moyenne, le retour sur leur territoire d’un ressortissant sur deux que la France souhaite éloigner, fait savoir la même source. Pour pallier ce problème, Emmanuel Macron « envisage de restreindre la délivrance de visas pour ces pays ». De quoi les inciter à mieux coopérer. Le président français tient à respecter son engagement, celui de parvenir à 100 % de taux d’exécution des obligations de quitter le territoire français (OQTF, c’est-à-dire les expulsions, NDLR). Un taux qui était à 15 % en 2018 et 17 % en 2019.
Cette réunion se veut une rencontre de préparation de la présidence française de l’Union européenne, début 2022.