En réponse à ces actes de violence, la commune d’Urk a pris des mesures en installant une surveillance par caméra autour de la maison abandonnée, fait savoir le site Bladna.nl. Cette initiative visait à prévenir d’autres troubles à l’ordre public et à assurer la sécurité du quartier. Malgré ces efforts, la famille, composée de la grand-mère, des parents et de trois enfants mineurs, a décidé de ne pas retourner à Urk, se sentant trop vulnérable pour reprendre une vie normale dans cette ville.
Cette affaire trouve son origine dans l’accusation portée contre le fils mineur de la famille, soupçonné d’avoir brûlé des drapeaux israéliens dans le village. Cette accusation a déclenché une arrestation par la police, qualifiée de très mouvementée par l’avocate de la famille, Samira Buzhu, qui a souligné que cela avait contribué à révéler l’adresse de la famille aux agresseurs. La police a nié toute anomalie dans la procédure et affirme avoir tenté de minimiser l’impact sur la famille.
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La famille a continué à être la cible d’attaques, y compris des jets de pierres et des tirs de feux d’artifice à leur domicile, même après que la police a innocenté le jeune garçon. Ces actes de harcèlement se sont multipliés à cause des réseaux sociaux, où des discussions sur les liens entre Urk et Israël ont alimenté un climat de tension. Malgré des mesures préventives prise par la police, notamment le contrôle des voies d’accès à Urk, la famille a dit continuer à ressentir un sentiment d’insécurité.
Face à cette situation, et après une visite du maire d’Urk, la famille a pris la décision de quitter définitivement leur maison. Actuellement, ils vivent séparément, alors que les enfants sont scolarisés à domicile. Leur avocate a critiqué l’attitude de la commune et de la police, arguant que la famille aurait dû recevoir une meilleure protection. Malgré la proposition d’un nouveau logement à Veenendaal, la famille continue de chercher un lieu plus sûr et plus anonyme.