Toute la journée de lundi, Marouane Fellaini a pris ses repères. "L’équipe nationale est un nouveau monde qui s’ouvre à moi. Je connaissais presque tous mes équipiers, certains pour les avoir affrontés sur les pelouses, les autres pour les avoir appréciés à la TV, mais je découvrais... tout le reste.
Je suis le deuxième plus jeune du groupe. Je viens d’arriver. Je me fais donc... tout petit et je préfère ne pas trop parler ", a souri l’international Espoir, le plus grand du groupe par la taille.
Marouane Fellaini s’exhorte à ne pas céder à la tentation du vertige qui pourrait le faire planer : "Grâce à Johan Boskamp, qui a pris le risque de me donner ma chance, j’émarge au noyau A depuis six mois. J’ai déjà disputé des matches de Coupe d’Europe et je viens d’être appelé en équipe nationale : je gravis les échelons quatre à quatre mais je saurais résister à l’affolement qui pourrait me gagner", soutient ce médian qui a pris comme modèle le Français Patrick Vieira à qui, morphologiquement, il fait effectivement quelque peu penser.
Marouane Fellaini n’a pas encore vingt ans mais il arrive déjà à la croisée de sa destinée sportive : va-t-il choisir le Maroc ou la Belgique ? "J’ai sollicité l’avis de mon père. Il m’a laissé libre de mon choix. Aujourd’hui, j’ai opté pour la Belgique parce que ma convocation m’a honoré à un bon moment. Mais j’avoue que mon choix n’est pas encore définitif. Je verrai avec le temps."
La libre Belgique
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