L’affaire a été jugée en moins de trois heures, nous apprend le journal Le Parisien, qui explique que les juges ont suivi les réquisitions de l’avocate générale à l’encontre de celle que l’on surnomme « la veuve noire » après la mystérieuse disparition de son premier mari en 1980.
Les faits remontent à 2002. Cette année là, elle fait un voyage au Maroc avec son compagnon, le bijoutier Roger Bedençon, d’où elle revient quelques jours plus tard seule. Devant les demandes incessantes de sa fille, elle finit par fournir un enregistrement dans lequel on entend la voix de Bedençon, mais cet audio s’avèrera être un faux et la justice décide en 2012 d’ouvrir une enquête.
Ayant l’obligation de se rendre au commissariat deux fois par semaine dans le cadre d’un contrôle judiciaire, elle prend la fuite vers le Maroc, son pays d’origine, ce qui est vu par la famille du disparu comme un aveu de culpabilité.
Son avocat estime pour sa part que sa cliente souhaiterait être jugée au Maroc, comme le permet la convention entre la France et le royaume votée en 2015, qui « encourage les poursuites dans le pays dont la personne mise en cause a la nationalité. »