Les discussions sur Facebook sont publiques. Les usagers ne connaissent ni les noms, ni l’identité des personnes consultant ce qu’ils publient sur le réseau social américain, estime le chercheur, docteur en études islamiques dans une fatwa publiée sur le site officiel du mouvement Unicité et Réforme.
Le penseur, également membre de l’Union internationale des savants musulmans, recommande également aux femmes de ne pas publier leurs photos de mariage sur Facebook, parce qu’elles y sont dans toute leur splendeur et que n’importe qui peut les consulter.
"On ne peut publier sur Facebook que ce qui peut être partagé avec tout le monde du point de vue de la Chariâ (législation islamique). L’individu doit éviter de rendre public ce qu’il partage par exemple avec son épouse", conclut le chercheur.
Des théologiens marocains contactés par Bladi.net sont partagés quant à ce qui concerne Facebook. Les uns estiment qu’il est maléfique, n’autorisant qu’un usage strictement commercial du réseau social.
D’autres pensent qu’il faut plutôt apprendre à l’utiliser pour resserrer les liens familiaux et amicaux, tout en sachant que l’on sera appelé à rendre des comptes quant au temps perdu inutilement sur le site.
D’après une étude réalisée récemment par emaroketing, plus de 5 millions de Marocains sont inscrits sur Facebook, dont plus de 62% passeraient au moins trois heures par jour sur le réseau social américain.