Mardi, le tribunal de Marbella a émis deux mandats de perquisition et d’arrêt contre Karim Bouyakhrichan qui a fui l’Espagne alors qu’il était sous contrôle judiciaire et devait pointer tous les quinze jours au tribunal. Le fugitif, arrêté en janvier dernier dans la ville, avait été placé en détention provisoire sur ordre du juge d’instruction. Son avocat a fait appel de cette décision devant le tribunal provincial de Malaga qui a décidé de libérer le mis en cause et fixé sa caution à 50 000 euros, rappelle El Español.
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Le parquet du tribunal de Marbella s’était fortement opposé à cette décision de mise en liberté provisoire du chef de la Mocro Maffia néerlandaise, indiquant qu’il était visé par une enquête pour des délits présumés de blanchiment d’argent et de trafic de drogue en Espagne. Le tribunal de Malaga a également évoqué l’existence d’un risque réel de fuite, mais cela ne l’a pas empêché d’ordonner la libération provisoire de Bouyakhrichan, estimant qu’il existe d’autres moyens que la détention pour éviter l’évasion de l’accusé, dont entre autres le retrait du passeport et l’interdiction de quitter le territoire national.
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Accusé d’avoir menacé de mort la princesse Amalia, le Marocain est le criminel le plus recherché et le plus dangereux des Pays-Bas, selon les autorités de ce pays qui ont demandé son extradition. L’Audience nationale, ayant répondu favorablement à la requête des autorités néerlandaises, a convoqué Bouyakhrichan pour l’informer que la procédure de son extradition a été lancée. C’est ainsi qu’il a été découvert que le criminel ne se trouvait plus en Espagne. Selon certaines sources médiatiques, il se serait réfugié au Maroc, et plus précisément à Nador où il a de la famille, des biens et des contacts.