La société pétrolière et gazière Predator Oil & Gas, détentrice de la licence d’exploration de pétrole et de gaz onshore dans le nord-est du Maroc, amorce la première étape du processus centré sur l’évaluation de sables spécifiques au sein des...
Les prospections, pour l’instant infructueuses, du Maroc dans l’Océan Atlantique au large d’Agadir, ne dissuadent pas les Espagnols de lancer les leurs. Le ministre de l’Industrie José Manuel Soria vient de donner son autorisation à la compagnie nationale Repsol de procéder à des prospections dans les eaux séparant les Îles Canaries du Maroc.
Dotées d’un budget de 60 millions d’euros (40 millions + 20 millions pour les risques liés à l’environnement), ces recherches se divisent en trois zones, d’après l’agence EFE, qui cite le bulletin officiel espagnol. La zone de Sandia (pastèque) qui peut aller jusqu’à 3170 mètres de profondeur, dont 870 d’eau, Chirimoya (Chérimolier, fruit que l’on trouve beaucoup dans le sud de l’Espagne), à 3000 mètres dont 1019 mètres d’eau, et Zanahoria (carotte) sur 6900 mètres dont 1022 mètres d’eau.
Ces prospections sont très mal vues par la population canarienne. C’est d’ailleurs pour cette raison que l’Etat espagnol a dédié un budget de 20 millions d’euros (200 millions de dirhams) en cas de problème écologique. De plus, pour pouvoir effectuer ces travaux, la compagnie Repsol a dû installer deux sondes dédiées au contrôle sismique des zones de prospections. Elles devront analyser et donc signaler n’importe quel mouvement terrestre causé par les perforations.
Selon la même source, la compagnie doit cesser immédiatement toutes les recherches en cas de menaces sur les biens, les personnes ou l’environnement et prendre les mesures appropriées. Au bout de six mois, elle doit également rendre un rapport détaillé sur toutes les activités effectuées.
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