Belgique : un Marocain condamné à 4 ans de prison pour l’enlèvement de son fils

8 février 2016 - 13h00 - Belgique - Ecrit par : Bladi.net

Un Belgo-marocain a été condamné vendredi à 4 ans de prison ferme par le tribunal de Liège pour l’enlèvement de son fils en 2005. Ce dernier venait de s’évader de prison.

Rachid Moukrim avait été arrêté au mois de janvier par la police spécialisée dans la recherche de condamnés en fuite, rapporte le site La Capitale. Il avait en 2005 enlevé son fils après son évasion de prison avant de se réfugier ensuite au Maroc.

D’après la même source, la maman de l’enfant n’avait pu revoir son fils qu’à quatre reprises depuis son enlèvement et c’est une association locale qui avait ensuite permis le retour de l’enfant en Belgique près de 10 ans après son enlèvement.

Le Belgo-marocain était poursuivi pour avoir « soustrait l’enfant à la garde de sa mère avec la circonstance d’avoir caché cet enfant mineur à l’étranger ».

Bladi.net Google News Suivez bladi.net sur Google News

Bladi.net sur WhatsApp Suivez bladi.net sur WhatsApp

Sujets associés : Belgique - Droits et Justice - Liège

Aller plus loin

Quel est le rôle du magistrat de liaison belge installé au Maroc ?

Son poste a été créé en 2014 après un accord avec entre le Maroc et la Belgique. Ce magistrat de liaison fait le lien entre les deux pays dans le cadre d’affaires judiciaires.

Le combat de Nazhia pour ses deux enfants kidnappés par son ex-mari (vidéo)

Depuis 5 ans, Nazhia vit avec la peur de ne plus revoir ses deux garçons kidnappés et emmenés à Dubaï. Toutes ses tentatives pour récupérer ses enfants ont été jusque-là...

Ces articles devraient vous intéresser :

Maroc : Vague d’enquêtes sur des parlementaires pour des crimes financiers

Une vingtaine de parlementaires marocains sont dans le collimateur de la justice. Ils sont poursuivis pour faux et usage de faux, abus de pouvoir, dilapidation et détournement de fonds publics.

Maroc : les crimes financiers ont baissé de 47% en 2021

La lutte contre les crimes financiers et économiques au Maroc porte peu à peu ses fruits. En 2021, les affaires liées à ces délits ont fortement régressé de 47,30%, selon le rapport annuel de la présidence du parquet.

Le chanteur Adil Miloudi recherché par la police

Le célèbre chanteur marocain Adil El Miloudi est sous le coup d’un mandat d’arrêt pour avoir, dans une vidéo, menacé des fonctionnaires de police.

Les cafés et restaurants menacés de poursuites judiciaires

Face au refus de nombreux propriétaires de cafés et restaurants de payer les droits d’auteur pour l’exploitation d’œuvres littéraires et artistiques, l’association professionnelle entend saisir la justice.

Maroc : un ministre veut des toilettes pour femmes dans les tribunaux

Le ministre de la Justice, Abdellatif Ouahbi, s’est indigné face à l’absence de toilettes pour les femmes dans les tribunaux, ce qui selon lui constitue un « véritable problème » pour les détenues.

Au Maroc, le mariage des mineures persiste malgré la loi

Le mariage des mineures prend des proportions alarmantes au Maroc. En 2021, 19 000 cas ont été enregistrés, contre 12 000 l’année précédente.

Poupette Kenza : compte Instagram désactivé après des propos « antisémites »

L’influenceuse aux plus d’un million d’abonnés sur Instagram, Poupette Kenza, se retrouve au cœur d’une vive controverse après avoir tenu des propos jugés antisémites. Dans une story publiée le 15 mai 2024, elle affirmait sans équivoque son soutien à...

Maroc : un ancien diplomate accusé de prostitution de mineures risque gros

L’association Matkich Waldi (Touche pas à mon enfant) demande à la justice de condamner à des « peines maximales » un ancien ambassadeur marocain, poursuivi pour prostitution de mineures.

La justice confirme l’amende de 2,5 milliards de dirhams contre Maroc Telecom

Le recours de Maroc Telecomcontre la liquidation de l’astreinte imposée par l’agence nationale de régulation des télécommunications (ANRT), a été rejeté par la cour d’appel de Rabat.

Maroc : l’utilisation de WhatsApp interdite dans le secteur de la justice

Le procureur général du Maroc, Al-Hassan Al-Daki, a interdit aux fonctionnaires et huissiers de justice d’installer et d’utiliser les applications de messagerie instantanée, et principalement WhatsApp, sur leurs téléphones professionnels.