Une enquête a été ouverte après le décès d’une femme enceinte, déjà mère d’un enfant, survenu en mars au CHU Ibn Rochd de Casablanca. Les membres de sa famille soupçonnent une erreur médicale.
Un accouchement tragique au CHU Ibn Rochd de Casablanca. Sentant son accouchement proche, une femme propose à sa sœur, déjà mère d’un premier enfant et résidant à Tanger, de s’installer chez elle à Casablanca. Durant son séjour, la femme enceinte ressent des douleurs ressemblant à des contractions. Elle sera admise à l’hôpital de Hay Mohammadi. Reçue en consultation, la jeune femme reçoit l’exeat et retourne chez sa sœur. Le personnel soignant lui a dit que le jour de son accouchement n’était pas encore arrivé. Sauf qu’une fois chez sa sœur, les douleurs persistent. Les contractions, elles, s’accélèrent. Sa sœur l’emmène alors au CHU Ibn Rochd. Elle sera admise au service de maternité. Cette femme qui était à un mois du terme de sa grossesse décède en donnant naissance en son second enfant.
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Une enquête a été ouverte pour connaître les circonstances exactes de ce décès. Le procureur général du roi près la Cour d’appel de Casablanca ordonne l’autopsie du corps de la jeune femme. Alors que celle-ci devait accoucher par voie basse comme lors de son premier accouchement, elle avait finalement accouché par césarienne à la surprise générale de sa sœur et des autres proches de sa famille, rapporte le quotidien Assabah. Incompréhension ! Ils soupçonnent une erreur médicale, car la femme enceinte ne souffrait d’aucune maladie. Seule l’enquête en cours pour confirmer ou infirmer ces soupçons. Fort heureusement, le bébé a survécu, mais il semble souffrir de quelques complications.