Le parquet de Valence spécialisé dans les délits de haine a requis trois ans de détention contre un homme accusé de diffusion d’informations mensongères sur les réseaux sociaux ciblant les musulmans, notamment Marocains.
La police belge a interpellé quelque 160 jeunes d’origine maghrébine après une deuxième nuit d’émeutes consécutives au meurtre d’un enseignant d’origine marocaine, ont annoncé les autorités, jeudi.
La police a averti qu’elle appliquerait la "tolérance zéro" dans le quartier de Borgerhout d’Anvers, théâtre de deux nuits d’émeutes qui ont donné lieu à de nombreux dégâts.
Outre les brèves interpellations de 160 jeunes, onze mineurs et neuf adultes ont été placés en détention en attendant leur éventuelle inculpation, a précisé Dominique Reyniers, la porte-parole du bureau du procureur du roi.
Mardi, lors de ce qui semble être une querelle de voisinage, un Belge de 66 ans a abattu l’enseignant. Il a été arrêté et risque d’être inculpé pour homicide, a dit la police alors que selon de nombreux protestataires, le motif de ce meurtre serait d’ordre racial.
En mai dernier, un homme âgé de 79 ans connu pour ses vues racistes s’était livré à une fusillade dans Bruxelles, tuant un couple d’immigrés marocains et blessant deux de leurs enfants et deux autres personnes avant de mourir dans son appartement auquel il avait mis le feu.
AP
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