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Le réalisateur marocain Kamal Hachkar signe son retour avec un nouveau documentaire titré « Dans tes yeux je vois mon pays ». Ce documentaire dont la diffusion est prévue ce dimanche 27 décembre à 21 heures 40 sur 2M, aborde l’héritage musical judéo-marocain.
Le nouveau documentaire du réalisateur marocain Kamal Hachkar, « Dans tes yeux, je vois mon pays » est le cri de cœur des juifs-Marocains qui, même installés en Israël, tiennent à leurs origines. « J’avais compris tout en faisant mon premier film Tinghir Jérusalem que je n’en aurai pas fini avec cette thématique judéo-marocaine. Mon deuxième film continue d’explorer cette part juive de l’identité marocaine à travers les figures de la troisième génération », explique Kamal Hachkar.
En prenant l’initiative de mettre en avant l’héritage judéo-marocain, le réalisateur cherche avant tout à recréer des liens par la culture entre les jeunes générations. « C’est une manière aussi de défier la fatalité de la grande Histoire qui a séparé nos parents », confie le réalisateur. Le film documentaire réunit quatre personnages centraux avec lesquels, il explore cette mémoire judéo-marocaine retrouvée. Neta Elkayam est une artiste, chanteuse et peintre qui vit à Jérusalem. Son père est né à Tinghir et sa mère à Casablanca.
Elle confie qu’il y a plein de jeunes comme elle qui vivent en Israël, qui ont soif de connaître leurs origines, leur histoire. Pour elle, on se sent diminué lorsqu’on vit sans connaître toute son histoire. Amit Haï Cohen, pianiste, autodidacte, et habitant lui aussi à Jérusalem est de cet avis. Il est né d’une mère originaire de Tizgui, un village berbère proche de Ouarzazate, et d’un père originaire de Djerba, en Algérie. Il explique dans le documentaire que parfois il lui arrive d’avoir envie de retourner vers le Maroc, là où tout a commencé.
En dehors de Amit et Neta qui ont grandi à Netivot en Israël, deux autres personnages apparaissent dans ce documentaire : Ahmed Hachkar, le père du réalisateur. Il est né à Tinghir, ainsi que Fanny Mergui, née à Casablanca. Après de longues années à l’étranger, Fanny Mergui se réinstalle au Maroc et milite aujourd’hui pour la préservation de cette mémoire de la coexistence.
Quant à Ahmed Hachkar, installé en France, il garde au fond de son cœur, l’espoir de revenir s’installer au Maroc. Il précise que « la plupart des Marocains qui ont émigré en Israël, sont venus seuls, sans famille, et gardent tout au fond d’eux la nostalgie mélangée à une sorte de mélancolie ». Je vois mon pays dans tes yeux, c’est ce dimanche à partir de 21 h sur 2M.
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