Une vingtaine de parlementaires marocains sont dans le collimateur de la justice. Ils sont poursuivis pour faux et usage de faux, abus de pouvoir, dilapidation et détournement de fonds publics.
Le vice-président du conseil municipal de Meknès, Jawad Mahal, arrêté en flagrant délit de corruption le 13 octobre dernier, grâce à la collaboration d’un Marocain résidant à l’étranger (MRE), a été condamné vendredi à deux ans de prison et à une amende de 5000 dirhams.
L’élu, membre du Parti Authenticité et Modernité (PAM), avait demandé 10.000 dirhams à son dénonciateur en contrepartie de la validation d’un plan de construction. Il avait été interpellé par la police en présence du substitut du procureur, alors qu’il recevait l’argent.
Le mis en cause, qui allait déposer sa candidature pour participer aux élections législatives du 25 novembre, a été transféré à la prison civile Sidi Saïd de Meknès, où il purgera sa peine.
Au Maroc, les autorités s’affairent à consolider les mécanismes de prévention et de répression de la corruption conformément à la nouvelle constitution, qui consacre tout un article à la bonne gouvernance et à la lutte contre la corruption.
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