Selon OrientXXI, qui reprend les statistiques de Campus France, 12 % de ces étudiants sont attirés par des études d’ingénieurs, une proportion supérieure à la moyenne.
La bonne maîtrise de la langue française, prérequis essentiel pour réussir ses études dans l’Hexagone, est l’une des clés du choix des jeunes marocains. Cet atout leur permet d’ouvrir « des champs de la pratique sociale dont les enjeux sont en rapport avec l’appropriation du capital matériel et symbolique », indique-t-on.
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Et d’ajouter que « la répartition des fonctions entre le français et l’arabe a, pour finir, joué en défaveur de ce dernier, et c’est paradoxalement l’arabisation qui a accru la valeur de la maîtrise du français en augmentant sa rareté relative ».
De plus, « la hiérarchisation des filières s’inversera en faveur des ingénieurs à partir des années 1980, en raison de la dévalorisation des études juridiques au Maroc et des diplômes de droit, étant donné la forte expansion du nombre de leurs détenteurs, tendance aggravée par le dualisme de l’enseignement supérieur – écoles d’ingénieurs sélectives versus universités qui enregistrent de grands flux de sortie », souligne la même source.