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De retour de l’enterrement de sa mère au Maroc, un Marocain accompagné de sa famille s’est retrouvé bloqué à la gare de Bruxelles-Midi, où il a été témoin de scènes d’« horreur ».
À leur descente d’avion à l’aéroport de Charleroi, Rachid Hiloua et sa famille ont rallié samedi via un bus la gare du Midi à Saint-Gilles. Alors qu’ils prévoyaient de regagner Anvers, ils ont raté le dernier train. Sur demande de Securail, ils ont alors décidé d’attendre sur place plutôt que de réserver une chambre d’hôtel et un taxi, le premier train du lendemain devant arriver dans quelques heures. « Le personnel de Securail nous a demandé d’attendre à l’extérieur. J’ai montré nos billets de train aux agents, mais nous n’avons pas été autorisés à rentrer. Pourtant, je voyais que d’autres personnes se trouvaient bien à l’intérieur », déclare le père à Het Laatste Nieuws.
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Alors qu’ils attendaient devant la gare, Rachid et sa famille ont assisté à de violentes bagarres à quelques mètres d’eux. « Nous avons vu un groupe s’en prendre à une personne, il y a même eu des coups de couteau », témoigne le MRE. Un traumatisme pour ses enfants. « Mon fils aîné, âgé de 13 ans, n’a pas pu retenir ses larmes, car il pensait que nous serions les prochains. Nous avons vu du sang sur le chemin. Cela ressemblait presque à une zone de guerre, certainement pas à la Bruxelles qu’ils promeuvent comme la capitale de l’Europe. » Dans la foulée, Rachid, qui assure avoir déjà appelé la police pour lui expliquer sa situation et le fait que sa famille ne se sentait pas en sécurité, a effectué un nouvel appel. « Lorsque l’agression a eu lieu, j’ai de nouveau appelé la police, qui est arrivée très rapidement sur les lieux avec trois combos et deux ambulances », assure-t-il.
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Dimanche matin. Fin du cauchemar. La famille de Rachid est montée dans le premier train pour rallier Anvers, mais le MRE est mécontent de Securail. « Comment ont-ils pu faire attendre une famille de quatre enfants, dont le plus jeune a quatre ans et le plus âgé 13 ans, dans un quartier aussi dangereux, à l’extérieur de la gare, la nuit ? ! Et lorsque les portes se sont ouvertes vers 4 h du matin, nous avons vu des sans-abri qui dormaient encore à l’intérieur. C’est vraiment incompréhensible ! Nous ne voulons pas que d’autres familles vivent la même chose que nous. C’est pourquoi nous avons l’intention de porter plainte contre Securail », tempête le père.
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La SNCB tente d’apporter des clarifications. « En principe, si la correspondance est manquée en raison d’un problème avec les trains, notre personnel fera tout ce qui est en son pouvoir pour ramener les passagers concernés chez eux, par exemple via des taxis ou des bus. Pour les voyageurs qui se trouvent dans des situations similaires, notre personnel sur le terrain est le premier point de contact. Et il y a toujours notre numéro d’urgence gratuit 0800/30 230, qui est disponible 24 heures sur 24 et 7 jours sur 7 », explique le porte-parole Dimitri Temmerman, assurant que qu’il n’était pas au courant de la situation de Rachid Hiloua et promet d’examiner son cas.
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