L’affaire date de février 2020, lorsque la Gendarmerie avait été alertée par des riverains sur les conditions de vie de plusieurs animaux. Ils ont retrouvé un chaton mort dans un aquarium, un cadavre de lapin mort depuis plusieurs semaines, une chèvre dans la cour ainsi qu’une oie et plusieurs poules. Au total, 32 animaux ont été récupérés vivants dans des conditions d’hygiène « déplorables ». Plusieurs n’ont pas survécu.
En vacances de 15 jours au Maroc, la prévenue était bloquée pendant cinq mois en raison du confinement, laissant derrière elle huit chiens, son python, son lapin, une chèvre, un chaton, une oie et des poules.
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Au tribunal, cette dernière a exprimé ses regrets, expliquant en larmes « être choquée » et « avoir honte ». Elle souffrirait du syndrome de Noah, un trouble mental qui se manifeste par l’accumulation excessive d’animaux de compagnie au détriment de leur santé, selon le rapport psychiatrique.
Selon France Bleu, la femme a été condamnée à plusieurs amendes, et interdite de détenir des animaux domestiques pendant une période de cinq ans. Le tribunal n’a pas demandé la confiscation des animaux, qui ont déjà tous été collectés par des associations de protection animale.