France : 18 mois de prison pour l’agresseur marocain du métro de Lille

28 avril 2014 - 15h05 - France - Ecrit par : Bladi.net

L’agresseur du métro de Lille, qui est de nationalité marocaine, passera 18 mois en prison française et, tout de suite après, 2 ans (forcée) hors de France.

Mercredi soir, vers 22h30, une jeune femme de 30 ans a été agressée, insultée et menacée par un jeune d’origine marocaine. Personne ne l’a secourue, alors même que cela a duré une bonne trentaine de minutes.

La victime a confié à RTL ne pas comprendre l’indifférence des passagers, alors qu’elle a été maltraitée sexuellement sur le quai et même dans la rame du métro, sous l’œil de dizaines de personnes.

Toutefois, après une bonne demi-heure de calvaire, et après avoir réussi à rejoindre la rue après s’être rendue compte que personne ne l’aidera dans le métro, la victime a été secourue par un automobiliste de 18 ans, aidé par les gardes de sécurité de l’hôpital voisin.

Jugé en comparution immédiate, l’agresseur a écopé de 18 mois de prison et de deux ans d’interdiction de territoire français, pour agression sexuelle en état d’ivresse et pour violences avec usage d’une arme. Mais l’enquête ne s’arrête pas là.

Le procureur de Lille a en effet ordonné à la police d’utiliser toutes les images dont elle dispose pour étudier l’éventualité de poursuivre ces "spectateurs passifs" pour non-assistance à personne en danger.

Bladi.net Google News Suivez bladi.net sur Google News

Bladi.net sur WhatsApp Suivez bladi.net sur WhatsApp

Sujets associés : France - Lille - Faits divers - Droits et Justice - Prison

Ces articles devraient vous intéresser :

Maroc : vers l’égalité des sexes dans les contrats de mariage

Le ministre marocain de la Justice, Abdellatif Ouahbi, a réaffirmé son engagement en faveur de l’égalité entre les sexes lors de la conclusion de contrats de mariage et autres actes juridiques.

Corruption : Rachid M’barki reconnaît les faits

Après avoir juré, sous serment, en mars dernier devant la commission d’enquête parlementaire sur les ingérences étrangères, n’avoir jamais perçu de rémunération occulte en contrepartie de la diffusion d’informations erronées ou très orientées pour...

Deux fonctionnaires du consulat du Maroc à Barcelone en prison

Accusés de détournement de fonds, deux anciens fonctionnaires du consulat du Maroc à Barcelone ont été placés en détention, mercredi, par le procureur général du Roi près du tribunal des crimes financiers de Rabat.

Maroc : un ministre veut des toilettes pour femmes dans les tribunaux

Le ministre de la Justice, Abdellatif Ouahbi, s’est indigné face à l’absence de toilettes pour les femmes dans les tribunaux, ce qui selon lui constitue un « véritable problème » pour les détenues.

Le kickboxeur marocain Mohammed Jaraya arrêté par la police

Le kickboxeur néerlandais d’origine marocaine, Mohammed Jaraya, risque gros. Il vient d’être arrêté par la police et les accusations à son encontre pourraient mettre définitivement fin à une carrière pourtant prometteuse.

Réaction de la mère d’Achraf Hakimi après les accusations de viol

La mère du latéral droit marocain du PSG, Achraf Hakimi, a réagi aux accusations de viol portées par une femme de 24 ans contre son fils. Cette semaine, le joueur a été mis en examen par la justice.

Plaintes de MRE : 96 % de satisfaction selon le Conseil supérieur du pouvoir judiciaire

En 2022, le Conseil supérieur du pouvoir judiciaire (CSPJ) a traité près de 96 % des doléances présentées par les Marocains résidant à l’étranger (MRE), selon un rapport de l’institution. Sur un total de 527 plaintes déposées, 505 ont été traitées par...

Le harcèlement sexuel des mineures marocaines sur TikTok dénoncé

Lamya Ben Malek, une militante des droits de la femme, déplore le manque de réactivité des autorités et de la société civile marocaines face aux dénonciations de harcèlement sexuel par des mineures sur les réseaux sociaux.

Maroc : utilisation frauduleuse de l’autorisation de polygamie

Le premier président de la Cour de cassation et président délégué du Conseil supérieur du pouvoir judiciaire (CSPJ), Mohamed Abdennabaoui, a mis en garde les présidents des tribunaux contre l’utilisation frauduleuse de l’autorisation de polygamie.

Maroc : l’utilisation de WhatsApp interdite dans le secteur de la justice

Le procureur général du Maroc, Al-Hassan Al-Daki, a interdit aux fonctionnaires et huissiers de justice d’installer et d’utiliser les applications de messagerie instantanée, et principalement WhatsApp, sur leurs téléphones professionnels.