L’artiste Chaimae Abdelaziz a dénoncé la politique d’exclusion des festivals et soirées culturelles dont elle se dit victime, appelant le ministre de la Culture, Mehdi Bensaid, à mettre fin à cette discrimination subie par de nombreux artistes.
Faire découvrir le Maroc aux anglophones à travers son art culinaire : tel est l’objectif de MoroccanFlavours, un festival de saveurs et de gastronomie qui se déroule à Marrakech du 24 au 28 octobre.
Organisé par l’agence de voyage Travel Link, cette manifestation célèbre l’art marocain de la table. « On pense en faire un rendez-vous annuel. Il n’est pas exclu de l’exporter à Londres ou dans une ville australienne », indique Ahmed Niet, président de Travel Link.
L’événement a pour objectif de séduire, en premier lieu, les touristes anglais et australiens, et de booster ce marché émetteur. « Un marché encore peu développé à Marrakech, en raison de la distance (24 heures de vol), mais aussi de la méconnaissance de la culture marocaine, souvent confondue avec celle du Moyen-Orient », explique la voyagiste australienne Meera Freeman.
A noter que cette dernière est aussi auteur de livres et enseignante de cuisine marocaine en Australie. Elle se charge également de la traduction de la version anglaise du magazine marocain « Saveur et cuisine du Maroc ». Enfin, elle s’est associée à l’organisation du festival dont les principales têtes d’affiches ont été les « tabakhates », de grandes cuisinières traditionnelles comme Khadija Bensdira ou Khadija El Abbadi. Par ailleurs, plusieurs restaurants de la ville sont associés à l’événement et organisent des dégustations de mets et vins marocains.
Autre touche d’originalité : un voyage privé en train, pour mener les participants dans une autre ville gastronomique, Fès.
Opérant depuis une dizaine d’années à Marrakech, Travel Link est un réceptif qui se positionne sur le créneau d’une clientèle anglophone de touristes individuels et haut de gamme. Rappelons que le marché britannique reprend du poil de la bête au Maroc, avec une hausse de 31% sur les 8 premiers mois de l’année.
L’Economiste
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