« Après un match, tu es toujours complètement épuisé, mais quand tu gagnes, c’est agréable. Et cette fois, je n’ai absolument rien. Je peux marcher normalement », a confié Tarik Khbabez dans un long entretien à AD. Surnommé « le Tank » en raison de sa capacité à encaisser les coups de ses adversaires sur le ring, le combattant marocain a affirmé avoir un mental de gagnant, quelles que soient les situations. « Parfois, tu reçois de gros coups qui te font un peu chanceler. Mais en quelques secondes, tu es à nouveau rétabli. Je pense juste : Je ne vais de toute façon pas abandonner le premier », a-t-il expliqué.
À lire : Tarik Khbabez défie Donegi Abena pour le titre de poids léger (Glory)
Le kickboxeur n’a pas manqué de remercier le public pour son soutien qui lui donne la force de continuer, mais qui peut être également une source de stress lorsqu’il vient de la communauté marocaine. « Cela crée de la tension, mais cela me motive aussi. Tu te sens apprécié et en même temps, tu ne veux pas les décevoir », a poursuivi Khbabez, se rappelant les propos de sa mère avant son combat : « Si tu ne gagnes pas maintenant, tu ferais mieux d’arrêter ».
À lire : Glory 84 : le Marocain Tarik Khbabez écrase Toledo (vidéo)
Tarik Khbabez doit son ascension et ce titre de champion du monde à son entraîneur, Maikel Polanen, qui a vu son talent, a cru en lui et l’a aidé à progresser dans cette discipline. Le tout nouveau champion du monde poids-léger de Glory s’est déjà fixé un nouvel objectif. Khbabez vise désormais le titre de champion poids lourds et rêve de battre Rico Verhoeven. « Je veux être un double champion… Je connais Rico depuis très longtemps. J’ai fait du sparring avec lui il y a quinze ans et j’ai souvent combattu en poids lourd par le passé », a-t-il déclaré.