Le siège de Charlie Hebdo incendié, les Musulmans pointés du doigt

3 novembre 2011 - 09h36 - France - Ecrit par : J.L

Le siège du journal satirique français Charlie Hebdo a été incendié au cocktail Molotov dans la nuit de mardi à mercredi. L’hebdomadaire a diffusé mercredi une édition spéciale appelée "Charia hebdo" avec une caricature du prophète Mohamed qui est désigné "rédacteur en chef", en première page.

"Les Musulmans intégristes" ont vite été pointés du doigt par les autorités françaises et par le journal.

L’incendie qui s’était déclaré vers une heure du matin a été vite maîtrisé et n’a fait aucune victime. Les auteurs de cet incendie, qui n’a pas été revendiqué, n’ont pas encore été identifiés.

Dans son numéro spécial de mercredi, Charlie Hebdo revient sur la victoire du parti islamiste tunisien Ennahada aux dernières élections, mais aussi sur la proclamation par le gouvernement libyen de la Charia comme principale source d’inspiration du droit dans la Libye d’après Kadhafi.

L’incendie condamné par la classe politique française, a été qualifié d’attentat par le ministre de l’Intérieur Claude Guéant.

Avec son éditorial signé "Mahomet" qui "promet 100 coups de fouet si vous n’êtes pas morts de rire !", le journal soulève un sujet qui heurte la sensibilité des Musulmans. La couverture de cette édition spéciale relayée depuis deux jours sur internet, a suscité une vive polémique sur les réseaux sociaux et une forte indignation auprès de la communauté musulmane.

Bladi.net Google News Suivez bladi.net sur Google News

Bladi.net sur WhatsApp Suivez bladi.net sur WhatsApp

Sujets associés : France - Paris - Religion - Presse - Liberté d’expression - Incendie

Ces articles devraient vous intéresser :

Maroc : Voici la date de l’Aïd al-Adha 2024

Alors que l’Aïd El Fitr marquant la fin du mois de ramadan, a été fêté il y a un peu moins d’un mois, les Marocains sont fixés sur la date de l’Aïd al-Adha.

La Youtubeuse marocaine "Mi Naima" au cœur d’un nouveau scandale

“Mi Naïma” fait à nouveau parler d’elle. La Youtubeuse marocaine, connue pour ses controverses, a récemment publié une vidéo dans laquelle on la voit lire certains versets du Coran de manière désinvolte. La vidéo a suscité la colère des internautes.

Maroc : les salaires des imams vont augmenter

Les imams au Maroc verront leur allocation augmenter de façon progressive pendant les quatre prochaines années. Le roi Mohammed VI en a donné l’instruction, selon le ministère des Habous et des Affaires islamiques

Les écoles françaises au Maroc contraintes d’autoriser le voile ?

Sous la pression, les écoles de la Mission française au Maroc ont finalement dû adopter une nouvelle politique : le voile, auparavant strictement interdit, est désormais autorisé pour les étudiantes.

Maroc : « Marée » de déchets après les iftars sur les plages

Les associations de défense de l’environnement dénoncent le non-respect des règles environnementales par certaines familles qui laissent d’importantes quantités de déchets sur les plages après y avoir rompu le jeûne pendant le mois de Ramadan.

Maroc : la date de l’Aïd Al Fitr connue

Considérant que le jeûne de Ramadan durera 29 jours cette année selon les calculs astronomiques, l’Aïd Al Fitr 2024 sera célébrée au Maroc le mercredi 10 avril.

Quand débute le ramadan au Maroc ?

La date de début du ramadan au Maroc est désormais connue. Le Centre international d’astronomie vient de faire ses prédictions.

Voici la date de l’Aïd el-Fitr en France

Débuté le 23 mars 2023, le mois du ramadan touche progressivement à sa fin. Le Conseil français du culte musulman (CFCM) a annoncé vendredi 14 avril la date de l’Aïd al-Fitr marquant la fin de la période de jeûne.

Israël importe des étrogs marocains pour la fête de Souccot

Pour la célébration de la fête de Souccot cette année, les juifs d’Israël vont utiliser des étrogs marocains. Une grande quantité de ce fruit a été acheminée en Israël, en raison des restrictions liées à la loi juive et grâce à la normalisation des...

Les chrétiens marocains contraints de vivre leur foi en secret

Les chrétiens marocains sont rejetés par leurs familles et la société. Bien que la Constitution de 2011 garantisse la liberté de conscience, la pratique d’une religion autre que l’islam sunnite est passible d’une peine pouvant aller jusqu’à trois ans...