Après avoir prolongé en 2021 le mur de défense de 50 km à l’est pour sécuriser Touizgui dans la province d’Assa-Zag et compléter le dispositif sécuritaire à l’est, les Forces armées royales (FAR) ont déployé l’artillerie lourde dans la même zone.
Le journaliste Ali Lamrabet, ancien détenu au Maroc pour "outrage au roi", a été vivement pris à partie lundi par des associations sahraouies pro-Rabat qui l’accusent de "nuire à son pays" et réclament une "réaction appropriée" des autorités.
Dans un communiqué publié lundi en Une de plusieurs quotidiens marocains, une série d’associations dénoncent "la trahison" d’Ali Lamrabet, en citant notamment un reportage qu’il a effectué il y a plusieurs semaines à Tindouf, dans le sud-ouest algérien, auprès du front Polisario qui lutte pour l’indépendance du Sahara.
Ali Lamrabet avait indiqué dans une interview, sur le ton de la plaisanterie, que sa future publication serait financée, entre autres, par le Polisario et par "l’ex-sécurité militaire algérienne".
"De tels propos infâmes imposent une réaction appropriée de la part des autorités marocaines", estiment les associations sahraouies pro-Rabat, déplorant que ces autorités laissent "cet individu souiller impunément nos valeurs patriotiques et notre honneur".
D’après l’Afp
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