Cette fin de semaine, un groupe de 17 personnes parmi lesquelles se trouvaient six enfants et trois femmes, ont tenté de traverser la frontière et revenir à Nador mais les autorités marocaines les en ont empêchées, rapporte le journal local Elfarodigital. Ces réfugiés sont restés plusieurs heures dans le no man’s land séparant les deux villes, avant d’être repris en charge par les autorités espagnoles et emmenés au centre pour les réfugiés.
D’après des sources locales interrogées par le journal, plusieurs réfugiés ont déjà réussi à passer de l’autre côté de la frontière et de plus en plus de Syriens manquent à l’appel au centre qui leur est dédié.
Les raisons qui poussent les Syriens à vouloir quitter le centre sont multiples, explique le journal. D’abord la capacité du centre qui, malgré la baisse du nombre de réfugiés (actuellement 600), n’offre pas les conditions de vie décentes.
De plus, contrairement à Melilla, les réfugiés syriens parvenaient à gagner à Nador de l’argent pour subvenir à leur besoins et ceux de leurs familles, ce qui n’est plus le cas dans la ville autonome où ils sont dépendants de l’aide du gouvernement.
D’autres également reviennent au Maroc pour se mettre en contact avec « les mafias locales » et tenter de rallier la péninsule via la mer.