Tous les espoirs pour que Brahim Saadoun retrouve la liberté s’éloigne de jour en jour. « La peine de mort est la punition que ces fascistes méritent », a déclaré Viatcheslav Volodine, président de la Douma, chambre basse du Parlement russe, indique le média russe The Moscow Times.
À lire : Appel pour sauver le combattant marocain pro-Ukraine condamné à mort
Selon le parlementaire russe, il serait « juste » de conserver la peine capitale dans la République séparatiste de Donetsk car « c’est particulièrement pertinent dans des conditions de guerre », a-t-il déclaré sur Telegram.
À lire : Ukraine : le Marocain Brahim Saadoun condamné à mort par les séparatistes
Le jeune combattant marocain a été condamné à mort, de même que deux Britanniques pour leur engagement dans l’armée ukrainienne, suite à un procès « rapide » qui a eu lieu le 9 juin dernier. Alors que certains comme le président du parlement russe applaudissent le verdict, le Haut-commissariat des Nations unies aux droits de l’Homme estime que les procès au cours desquels ces trois combattants ont été condamnés, constituent des crimes de guerre.
À lire : Le Maroc réagit à la condamnation de Brahim Saadoun
Lundi soir, l’ambassade du Maroc à Kiev s’est prononcée sur l’affaire expliquant que Brahim Saadoun « a été capturé portant l’uniforme de l’armée de l’État d’Ukraine, en tant que membre d’une unité de la Marine ukrainienne » et qu’il « se trouve actuellement emprisonné par une entité qui n’est reconnue ni par les Nations unies ni par le Maroc ». Elle n’a ni condamné l’arrestation, ni le verdict du procès.
À lire : Le Maroc n’a pas fourni d’avocat à Brahim Saadoun
La Russie fait partie des pays qui avaient recours à la peine de mort. Elle a dû revoir sa position après son adhésion en 1996 au Conseil de l’Europe. Mais avec son expulsion de ce Conseil, en réponse à la guerre en Ukraine, l’application de la peine capitale peut reprendre vie puisqu’elle est toujours inscrite dans le droit russe.