L’Espagne contribue au Plan National de l’Eau au Maroc

5 juin 2007 - 00h00 - Espagne - Ecrit par : L.A

L’Espagne a décidé de contribuer à hauteur de 184.000 euros au projet d’assistance technique au Plan National de l’Eau au Maroc, mené par l’Organisation des Nations Unies pour l’Agriculture et l’Alimentation.

La contribution financière, ratifiée vendredi, par le Conseil des ministres espagnol, profitera au projet pilote d’économie en eau mis en oeuvre avec l’assistance technique de la FAO dans le périmètre de Doukkala.

L’enveloppe espagnole qui servira au financement de la direction technique du projet est une avance sur le budget total d’un montant de 920.000 euros affecté par la partie espagnole au financement du projet pilote.

Le projet développé en collaboration avec les agriculteurs du périmètre
irrigué de Doukkala et les services techniques du ministère de l’agriculture
sur place, consiste à améliorer les systèmes d’irrigation sur des parcelles
pilotes et à obtenir une meilleure régulation hydraulique du réseau, combinés à des choix technico-économiques adéquats des cultures.

L’objectif est d’atteindre une amélioration durable de la productivité de la terre, de la main d’oeuvre et de l’économie en eau. L’expérience, une fois concluante, serait étendue à l’ensemble du périmètre de Doukkala et plus tard à tous les périmètres irrigués au Maroc.

Bladi.net Google News Suivez bladi.net sur Google News

Bladi.net sur WhatsApp Suivez bladi.net sur WhatsApp

Sujets associés : Espagne - Eau

Ces articles devraient vous intéresser :

Le Maroc contraint de réorienter sa production agricole

Face à la sécheresse et au stress hydrique d’une part, et à l’inflation d’autre part, le gouvernement marocain est contraint de revoir sa politique agricole et alimentaire pour garantir l’eau et le pain.

Maroc : des coupures d’eau envisagées

Alors que le Maroc subit actuellement sa sixième année de sécheresse consécutive, le gouvernement envisage de prendre des décisions radicales pour rationaliser l’eau potable.

Maroc : une deuxième usine géante de dessalement en projet à Nador

Le Maroc se prépare à lancer un appel d’offres pour une nouvelle usine de dessalement d’eau de mer à Nador, d’une capacité de 250 millions de mètres cubes par an, a annoncé Nizar Baraka, ministre de l’Eau et de l’Équipement.

Dessalement de l’eau : le Maroc lance la construction de trois stations cette année

Afin de faire face à la pénurie d’eau potable, le Maroc prévoit de construire, cette année, trois nouvelles stations de dessalement de l’eau. L’objectif est d’atteindre une production d’un milliard de mètres cubes d’ici à 2030.

Restrictions d’eau : voici ce qui attend les Marocains

Face à une crise hydrique majeure imminente, le gouvernement d’Aziz Akhannouch a pris des mesures strictes pour lutter efficacement contre la pénurie d’eau.

Le Maroc face au défi de l’eau et de l’hygiène après le séisme

L’eau et l’hygiène dans les campements, où vivent désormais sous des tentes les sinistrés du séisme dévastateur du 8 septembre au Maroc, constituent un enjeu majeur pour les autorités du royaume.

Pastèque et sécheresse : le casse-tête marocain

Faut-il continuer à produire de la pastèque rouge qui nécessite une importante quantité d’eau et épuise les sols, alors que le Maroc connaît la pire sécheresse depuis quatre décennies ? La question divise les producteurs, exportateurs et...

Maroc : bonne nouvelle pour ceux qui aiment les Hammams

Les Marocains pourront fréquenter les hammams, restés en partie fermés depuis plusieurs semaines suite à une note du ministère de l’Intérieur, pendant le ramadan. Dimanche, le ministère des Habous et des Affaires islamiques a annoncé que le mois sacré...

Maroc : le hammam, un plaisir de plus en plus cher

Face à la sécheresse, les autorités marocaines ont décidé de frapper fort. Depuis le mois dernier, les stations de lavage et les bains, traditionnels et modernes, sont contraints de fermer trois jours par semaine. Une décision qui fait grincer des...

Le Maroc limite la production de pastèque

Face à la pire sécheresse qu’il connaît depuis quatre décennies, le Maroc prend des mesures pour réglementer la production de pastèques qui nécessite une importante quantité d’eau.