Agriculture : l’OCP va accélérer la production rizicole en Côte d’Ivoire

7 septembre 2020 - 06h20 - Economie - Ecrit par : Bladi.net

Un protocole d’accord a été signé vendredi, entre le gouvernement ivoirien et OCP Africa, une filiale du Groupe marocain OCP. L’objectif est d’insuffler une nouvelle dynamique à la production rizicole dans ce pays d’Afrique de l’Ouest.

Cet accord permettra l’accélération de la mise en œuvre de la Stratégie nationale de développement de la riziculture 2020-2030, souligne la Map. L’objectif final est de rendre la Côte d’Ivoire autosuffisante en riz avant 2025 et de faire du pays l’un des plus grands exportateurs africains à l’horizon 2030.

Plusieurs domaines de coopération sont pris en compte par cet accord, dont entre autres, le développement et la restructuration des chaînes de valeur des activités rizicoles et l’accès à des engrais adaptés, comme levier majeur d’amélioration de la productivité de la riziculture et des revenus des riziculteurs en Côte d’Ivoire, détaille la même source. Par ailleurs, l’étude des sols, de la formation et de la sensibilisation des riziculteurs aux bonnes pratiques agricoles outre la digitalisation du processus de la chaîne de valeur de la production du riz, sont des volets importants définis par le même accord.

La signature de cet accord est intervenue à Abidjan, en présence du ministre ivoirien de la promotion de la riziculture, Gaoussou Touré et Mohamed Benzekri, représentant d’OCP Africa en Côte d’Ivoire, mais également, de l’Ambassadeur du Maroc à Abidjan, Abdelmalek Kettani et de plusieurs membres du gouvernement ivoirien. Pour le ministre ivoirien, il s’agit d’un « important » accord que signe la Côte d’Ivoire avec un « leader mondial » et qui contribuera à «  développer la production rizicole en Côte d’Ivoire  ». Pour sa part, Mohamed Benzekri a insisté sur la détermination « constante » d’OCP-Africa à accompagner le secteur ivoirien de la riziculture, à «  œuvrer la main dans la main avec les partenaires et les agriculteurs du pays  », dans le cadre d’une logique de partenariat « gagnant-gagnant ».

Présent dans plusieurs pays africains dont entre autres, la Côte d’Ivoire, le Ghana, le Sénégal, le Bénin, le Burkina Faso, l’Éthiopie, la Zambie, le Cameroun, le Nigeria et le Rwanda, OCP Africa qui occupe une place importante sur le marché du phosphate et des engrais phosphatés œuvre pour le «  développement d’une agriculture durable et prospère, et la mise en place de systèmes alimentaires pérennes en Afrique  », précise la même source.

Bladi.net Google News Suivez bladi.net sur Google News

Bladi.net sur WhatsApp Suivez bladi.net sur WhatsApp

Sujets associés : Coopération - Agriculture - Côte d’Ivoire - Office Chérifien des phosphates (OCP)

Aller plus loin

L’OCP imperturbable sur le marché mondial

L’Office chérifien des phosphates (OCP), n’a pas été perturbé par la crise sanitaire qui secoue la planète. Le groupe qui occupe le tiers du marché mondial, reste le leader.

Maroc : belle performance de l’OCP au 2e trimestre 2020

La crise sanitaire due au coronavirus n’a pas affecté les performances du groupe OCP. Au deuxième trimestre, il a affiché un chiffre d’affaires de plus de 15 milliards de DH.

OCP lève avec succès 1,5 milliard de dollars sur le marché international

Le groupe OCP a annoncé avoir procédé avec succès, à une émission obligataire sur les marchés internationaux pour un montant total de 1,5 milliard de dollars. Les détails de...

L’OCP augmente la production d’engrais malgré le manque d’ammoniac russe

En vue de répondre à la demande mondiale en croissante d’engrais, l’OCP a annoncé son ambition d’augmenter sa production de cette année de 10 %, en dépit des difficultés...

Ces articles devraient vous intéresser :

Maroc : la question des dattes algériennes arrive au parlement

Le groupe Haraki à la Chambre des Représentants a interpellé le ministre de l’Agriculture, Mohamed Sidiki, sur les dattes notamment d’origine algérienne qui ont inondé le marché marocain avant le début du mois de ramadan.

Maroc : les prix des fruits et légumes atteignent des sommets

Au Maroc, les prix des fruits et légumes continuent d’augmenter et de peser sur le budget mensuel des Marocains en raison notamment des exportations.

L’avocat : l’or vert qui assoiffe le Maroc

La culture de l’avocat nécessite une importante quantité d’eau. Au Maroc, des voix s’élèvent pour appeler à l’interdiction de cette culture, en cette période de sécheresse sévère et de stress hydrique.

Le Maroc va importer 2,5 millions de tonnes de blé

Le Maroc veut importer 2,5 millions de tonnes de blé entre le 1ᵉʳ juillet et le 30 septembre 2023, a annoncé l’Office national interprofessionnel des céréales et des légumineuses (ONICL).

Couverture sociale : un prêt de 3,1 MMDH de la BAD au Maroc

Le Maroc et la banque africaine de développement (BAD) ont signé deux accords de prêt pour le financement d’un projet de céréaliculture et la généralisation de la couverture sociale, portant sur un montant de plus de 3,1 milliards de dirhams.

Maroc : appel pressant des exportateurs de légumes

Les associations de producteurs et exportateurs de fruits et légumes appellent le gouvernement d’Aziz Akhannounch à autoriser la reprise des exportations.

Maroc : explosion des exportations de produits alimentaires et maritimes

Les exportations des produits alimentaires agricoles et maritimes ont connu un boom en 2022 pour dépasser les 80 milliards de dirhams (MMDH). Un record.

Bénéfice record pour le Groupe OCP en 2022

L’année 2022 a été florissante pour le groupe OCP avec une performance bien au-delà de celle enregistrée en 2021, avec un chiffre d’affaires de 114,6 milliards de dirhams.

Maroc : la pastèque sacrifiée pour préserver l’eau ?

Des associations locales de la province d’Al Haouz ont sollicité Rachid Benchikhi, le gouverneur de la province, pour qu’il interdise la culture de pastèques et de melons.

Maroc : des stations de dessalement pour sauver l’agriculture

Le ministère marocain de l’Agriculture a adopté le dessalement de l’eau de mer à des fins d’irrigation. Dans cette dynamique, le département de Mohamed Saddiki a prévu la construction de nouvelles stations de dessalement dans certaines zones agricoles.