Depuis quelques jours, le kilogramme du poulet vivant coûte 20 dirhams au lieu de 10 dans plusieurs marchés et dans différentes villes du royaume, ce qui représente le double du prix habituel, fait savoir Al Massae. L’augmentation du prix de cette viande prisée au Maroc a provoqué le mécontentement de bon nombre de consommateurs. Ceux-ci ont d’ailleurs lancé des appels au boycott sur les réseaux sociaux.
Face à cette situation, l’association marocaine des éleveurs de volaille tente d’apporter des éclairages. Selon elle, la flambée du prix du kg du poulet vivant s’explique par la cessation d’activité de nombreux petits et moyens éleveurs de volaille à cause de la crise sanitaire liée au coronavirus.
L’association déplore le manque de soutien des autorités de tutelle au secteur avicole. À l’en croire, les "employés les plus vulnérables, mais qui constituent en même temps la colonne vertébrale du secteur" n’ont bénéficié d’aucune aide. Aussi, dénonce-t-elle les velléités de certains lobbys à imposer un quasi-monopole, des prix pour réaliser d’énormes profits au grand dam des petits opérateurs du secteur.
Pour que les prix soient revus à la baisse, l’association appelle l’autorité de tutelle à soutenir les petits éleveurs de volaille.