Agées d’environ une quarantaine d’années, elles sont mortes vers 5h30 du matin juste avant d’entrer dans la ville autonome et sur la colline à proximité du poste-frontière marocain de Bab Sebta, où les autorités marocaines ont décidé, depuis l’année dernière, de séparer les porteurs de marchandises des autres voyageurs.
L’année dernière, quatre personnes, toutes des femmes, sont mortes dans les mêmes conditions poussant les autorités des deux pays à fermer le poste-frontière pendant parfois plusieurs semaines pour tenter de trouver une solution.
Le commerce de la contrebande entre le Maroc et les deux villes sous occupation espagnole, Sebta et Melilla, est évalué à un milliard d’euros par an, selon les données publiées en 2005 par le Conseil espagnol d’économie et 45.000 personnes, en majorité des femmes, font chaque jour parfois plusieurs allers-retours pour ramener des marchandises.