Dans un document adressé à la primature, intitulé « Programme national pour un envol économique et social rapide », le PAM suggère au gouvernement d’effectuer les dépenses liées à la levée du confinement puis de l’état d’urgence sanitaire, exclusivement sur le budget de fonctionnement, et d’éviter de puiser dans le budget d’investissement qui servira pour la relance économique et financière.
Le PAM exige en outre que soient mis en place de nouveaux mécanismes de contrôle en matière de gestion des finances publiques, notamment dans le cas où le gouvernement se verrait dans l’obligation de recourir à l’endettement pour combler un déficit. Aussi, propose-t-il de réduire les exportations, sinon de les rationaliser.
Dans la même logique, le PAM souhaite une ouverture en priorité des marchés publics au profit des petites et moyennes entreprises marocaines, et un accompagnement pour les grandes entreprises afin qu’elles puissent participer à des appels d’offres internationaux. Mieux, il demande au gouvernement d’accorder à ces entreprises, « une amnistie fiscale », tout en insistant sur un renforcement de la fiscalité sur les gros salaires dans le public comme le privé.
En conclusion, le PAM demande la réduction, avec effet immédiat, des salaires des hauts fonctionnaires de l’État et la suppression de toutes les allocations versées aux ministres et parlementaires.