À fin septembre dernier, plus de 26 000 Marocains ont émigré à l’étranger pour s’y installer et travailler, d’après le ministère chargé de l’Inclusion économique, de la Petite entreprise, de l’Emploi et des Compétences.
La condamnation d’un Marocain à une peine de prison ferme, par un tribunal de Tétouan, pour avoir tenté de faire entrer un autre marocain clandestinement à Sebta, suscite une forte polémique au nord du Maroc, où la justice est accusée de ne pas reconnaître la marocanité de l’enclave.
Les deux hommes avaient été arrêtés par la police de Bab Sebta, alors qu’ils s’apprêtaient à franchir la frontière à bord d’une voiture.
La décision du juge, condamnée par la société civile dans le nord du pays, est contraire aux dispositions de la nouvelle Constitution, qui garantit la liberté de circulation sur tout le territoire marocain.
Le jugement, confirmé par la Cour d’appel de Tétouan, laisse entendre que Sebta n’est pas sous souveraineté marocaine, explique l’avocat de la défense, affirmant que son client ne faisait qu’exercer son droit de se déplacer librement sur le territoire marocain.
L’affaire devrait bientôt être portée devant le parlement. Située à une quarantaine de kilomètres de Tétouan, Sebta est occupée par l’Espagne depuis 1580.
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