Selon un cadre ayant requis l’anonymat, le Maroc pourrait exploiter le marché international de la dette à peu près au moment où une précédente obligation de 1,5 milliard de dollars arrivera à échéance en décembre, rapporte Bloomberg. Aucune décision n’a été prise quant à la taille, la dénomination ou l’échéance de l’émission. « Le Maroc peut lever jusqu’à 25 milliards de dirhams (2,5 milliards de dollars) auprès des créanciers et des institutions internationales de développement d’ici la fin de l’année », précise-t-il.
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Le même cadre déclare que le retour sur le marché international de la dette n’est pas pour autant une préoccupation majeure pour le gouvernement parce que l’augmentation des envois de fonds des MRE et des revenus des phosphates atténue l’impact des importations alimentaires et énergétiques plus chères sur les finances du pays à court terme. La dernière émission du Maroc remonte à 2020.