Très faiblement, voire presque pas appliquée dans la commande publique, la notion de la préférence nationale est aujourd’hui une des alternatives pour équilibrer la balance et relever le tissu économique, durement éprouvé par la crise sanitaire, indique EcoActu. Aussi, le Chef du gouvernement, via une nouvelle circulaire, en date du 25 novembre (qui remplace celle du 10 septembre, restée sans effet), instruit-il les départements à appliquer la préférence nationale et à encourager les produits marocains dans le cadre de la commande publique, au profit des entreprises, coopératives, groupements de coopératives, collectivités territoriales et auto-entrepreneurs marocains.
Cette fois, fait observer la même source, sont clairement définis les mesures et mécanismes pour une effectivité du « consommons local ». Les porteurs de projet sont tenus de donner priorité aux produits et matériaux marocains principalement traditionnels et fabriqués. Ils ont l’obligation d’introduire la mention explicite de l’application des normes marocaines ou d’autres normes applicables au Maroc, en vertu d’accords internationaux dans les clauses, spécifications et cahiers des charges des marchés passés par l’État ou ses démembrements, détaille le site. Les établissements et entreprises non soumis au décret 2-12-349, sont appelés à accélérer l’introduction de la préférence nationale dans leurs régimes spéciaux des appels d’offres.
La circulaire du Chef du gouvernement précise qu’aussi bien les porteurs de projet dans le cadre des marchés publics que l’administration, les collectivités territoriales ainsi que les établissements et entreprises publics, seront obligés de présenter des certificats administratifs comportant des justificatifs dans le cas de l’application de normes internationales contraires aux caractéristiques précitées. Même chose en cas de recours aux importations de produits, conclut le média.