« Le Maroc a réaffirmé son attachement au cessez-le-feu et au processus politique, tout en se réservant le droit de réagir avec la plus grande sévérité et en légitime défense contre toute menace à sa sécurité », a-t-il déclaré dans une interview accordée au bimensuel européen The Parliament Magazine.
Le diplomate marocain a rappelé les actes illégaux qui portent la signature du Polisario. Depuis 2016, les miliciens de ce mouvement indépendantiste, a-t-il dit, ont perpétré à plusieurs reprises des actes illégaux, notamment du racket et du banditisme dans la zone tampon d’El Guerguarat et à l’est du mur de défense, en violation des accords et au mépris flagrant des appels à l’ordre du Secrétaire général de l’ONU et des résolutions du Conseil de sécurité.
« Le mois dernier, ces milices ont pris la décision d’intensifier encore leur mépris du droit international en bloquant la circulation des biens et des personnes entre l’Europe et l’Afrique de l’Ouest, via le Maroc à El Guerguarat », a-t-il rappelé.
Après avoir noté que la grande région du Sahara et du Sahel est confrontée à nombre de défis (terrorisme, crime organisé et trafic), il a relevé l’engagement direct du Maroc avec le secrétaire général de l’ONU et les membres du Conseil de sécurité, entre autres, « en cherchant à mettre fin au comportement belliqueux des milices du « Polisario ».
Toutes les tentatives ayant échoué, le Maroc a décidé d’agir dans le cadre de ses droits et devoirs, a souligné M. Bourita, précisant que « cette opération non offensive, sans aucune intention belliqueuse, a été menée selon des règles d’engagement claires, pour rétablir la libre circulation ».