Face à la persistance du phénomène des loueurs de parasols et de tables qui occupent illégalement les plages marocaines, ne laissant plus d’espace aux estivants, des activistes et des citoyens ont lancé une campagne sur les réseaux sociaux pour exiger la « libération des plages publiques ». Les internautes appellent au boycott de ces installations illégales pour décourager ces pratiques, rapporte Hespress.
Ces loueurs de parasols occupent illégalement l’espace public « et violent les droits d’utilisation des espaces communs de vie », condamne Abdelhamid Haddad, coordinateur général de l’Association Tamkine à Kénitra, appelant les autorités à « intervenir en utilisant tous les moyens dont elles disposent, en tant que garantes du respect des lois ».
À lire : Maroc : l’anarchie des loueurs de parasols sur les plages dénoncée
Cette occupation illégale de l’espace public crée de l’insécurité, ajoute-t-il, expliquant que l’encombrement d’une partie du boulevard par un café, oblige les piétons à descendre sur la route, ce qui, pourrait entraîner des accidents de la circulation, en plus de dégrader la beauté des plages et espaces publics.
Pour mettre fin à l’anarchie sur les plages, les estivants demandent une réglementation nationale sur cette activité, un contrôle renforcé des prix et la possibilité de choisir entre louer ces espaces ou s’installer librement sur les plages. Ceci, afin de préserver l’esthétique des plages marocaines et garantir aux citoyens le respect de leurs droits à jouir pleinement des espaces publics.