Adil Fathi, le magistrat qui avait été sanctionné pour avoir parlé de la grossesse de l’ancienne ministre française de la Justice , Rachida Dati, a été soumis mercredi à une expertise psychologique, décidée par la Cour Suprême.
L’expertise a été menée par un psychologue d’un cabinet privé à Meknès, en coordination avec Abdelahad Dekkak, premier président de la Cour d’appel de la capitale ismaïlienne.
Le patient-magistrat, dont les facultés mentales ont été mises en doute, a été questionné sur ses rapports avec ses enfants et le reste de sa famille, mais aussi sur les problèmes qu’il aurait rencontrés au cours de sa carrière de magistrat.
Le juge, mis en examen pour avoir demandé dans une lettre ouverte à Mustapha Ramid, l’arrestation de Rachida Dati dès son entrée en territoire marocain, pour avoir eu un enfant illégitime, avait été entendu par la justice le 19 novembre dernier.
Adil Fathi, quant à lui, dénonce les injustices et les défaillances du système judiciaire marocain, réclamant à travers ses analyses à une application effective de la nouvelle Constitution, afin de mener à bien la réforme, tant attendue, de la justice au Maroc.
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