Bus électriques : Pari raté du Maroc ?
Alors que la mise en place d’un écosystème de production locale de bus électriques présente de nombreux avantages dont profitent certains pays, le Maroc est encore à la traîne.
La Stib, transports en commun de Bruxelles, roule aussi vers Rabat
L a Stib, elle l’a encore répété récemment au Congrès international des transports publics qui s’est tenu à Rome, a décidé de jouer davantage la carte internationale. Elle vient précisément de remporter, en partenariat avec un consortium franco-marocain, un appel d’offres portant sur les études de conception pour la création d’une ligne de tram à Rabat.
Ce projet de tramway s’inscrit dans un programme plus large de réhabilitation urbanistique, explique Patrick Bultynck, responsable du Partenariat international de la Stib. L’idée est de créer une liaison ferrée entre la capitale Rabat (800.000 habitants) et la cité-dortoir de Salé (700.000 habitants).
En quoi consistera le rôle de la Stib ? Nous allons développer un système de modélisation de la demande, définir l’offre et un schéma général d’exploitation, c’est-à-dire le nombre d’arrêts nécessaires, le nombre et la fréquence des trams, le besoin en personnel..., expose Patrick Bultynck.
A l’heure où la question du financement du transport public à Bruxelles alimente le débat (voir Le Soir du 17 juin), il n’est pas inutile de préciser que ce contrat rapportera des recettes supplémentaires à la Stib. De l’ordre de 200.000 euros, précise le responsable du Partenariat international. Ce n’est pas un chiffre mirobolant mais ce contrat est avant tout une occasion de pénétrer le marché marocain. C’est un point d’entrée qui nous mettra en meilleure position pour l’appel d’offres plus détaillé qui devrait être lancé d’ici un an. Et pour d’autres contrats concernant le mode bus notamment.
Regions.be
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