Le dernier rapport de la Banque mondiale sur les migrations et le développement indique que 20 % des transferts d’argent de la région MENA proviennent des Marocains résidant à l’étranger (MRE).
Le gouvernement espagnol a été appelé, mercredi, à encourager les transferts financiers effectués par les immigrés vers leurs pays d’origine, à travers notamment une baisse des commissions d’envoi.
Les députés espagnols ont adopté à l’unanimité une résolution qui insiste le gouvernement à impulser les envois des immigrés, en réduisant le coût des transferts via le système bancaire et en facilitant des accords commerciaux entre les entités espagnoles et celles des pays d’origine des immigrés.
La résolution incite à promouvoir des accords commerciaux avec des entités financières installées dans les zones rurales et des organisations à but non lucratif, tels les coopératives et les organismes de crédits.
Ce texte répond aux conclusions des sommets mondiaux à Monterrey (2002) et de la réunion des Nations unies à New York (2005), qui incitent à des mesures de promotion des transferts d’argent des immigrés.
Pour y voir plus clair, les députés espagnols demandent au gouvernement de présenter, dans un délai de 6 mois, une carte détaillant les transferts effectués à partir de l’Espagne vers différents points du globe. L’objectif de cette initiative est de favoriser l’impact positif des transferts, à travers des projets et des programmes de co-développement dans les pays de destination.
Selon la Banque centrale espagnole, les transferts des quelque quatre millions d’immigrés établis dans le pays ont atteint en 2004, 3,43 milliards d’euros, bien que le montant de l’argent parvenu effectivement aux destinataires pourrait atteindre 8,7 milliards d’euros. Les commissions bancaires prélevées sur les transferts effectués par les immigrés oscillent entre 10 et 15 pc du total, ce qui est jugé dissuasif.
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