Insertion : Des projets au profit de jeunes défavorisés

7 octobre 2003 - 02h46 - Maroc - Ecrit par :

Un centre de qualification et d’insertion socioprofessionnelle au profit des jeunes défavorisés, initié par des ONGs, sera ouvert très prochainement à Tanger. Ce projet pilote qui devrait permettre la formation de plus de 300 jeunes apprentis dans plusieurs discipline pendant chaque cycle de formation est initié, notamment grâce à une ONG espagnole, Solidaridad Don Bosco, avec l’appui de plusieurs partenaires locaux et autres acteurs associatifs ibériques.

Les bénéficieras potentiels, quelques 330 apprentis par cycle de formation et plus de 1300 personnes dans le volet « intermédiation et orientation à l’emploi » sont exclusivement des jeunes de Béni Makada qui « ont abandonné l’école et qui n’ont pas de formation professionnelle leur permettant l’insertion dans le domaine du travail » expliquent les promoteurs du projet. Les cratères de sélection sont établis de telle manière a tenter de limiter la prolifération du phénomène des jeunes de la rue et de l’émigration des mineurs. Ainsi seront prioritaires, entre autres, les jeunes victimes des problèmes de dislocation familiale, ceux exposés au trafic et à la consommation de la drogue, à la délinquance, ceux ayant des démêlés avec la justice, les jeunes marginalisés et ceux qui manque de toute formation. Le centre une fois les travaux de construction, qui devraient être entamés cette semaine, terminés devrait commencer a dispenser dès la rentrée scolaire prochaine des formations dans quatre filières principales, Les BTP, assainissement et plomberie, le textile, le tourisme, et la mécanique auto.
Le centre devrait se charger, nous affirme-t-on, d’insérer ses lauréats en partenariat avec les entreprises privées associées au projet et un suivi des personnes insérées dans leur cadre du travail devrait être assuré par les services du centre. Il se chargera également de la formation de l’équipe qui devrait prendre en change sa propre gestion et son fonctionnement.
La construction du centre devrait coûter quelques 4,2 millions de Dh et son fonctionnement 4 millions. L’OFPPT a déjà pris à charge et finalisé les formalités de l’acquisition du terrain devant abriter ce centre, les partenaires espagnols ont pu de leur part lever des fonds estimés à 4,8 millions de Dh et les initiateurs du projet ne semblent pas préoccupés par le coté financier. Ils affirment même possible l’ouverture de plusieurs centres similaires dans la région avec notamment l’appui financier de l’Agence espagnole de coopération internationale, l’AECI. L’AECI à par ailleurs procédé en fin de la semaine dernière à la remise de plusieurs chèques de soutien aux porteurs de projets de micro et petites entreprises. Une douzaine de jeunes entrepreneurs ayant bénéficié du soutien de l’Association marocaine de l’appui à la petite entreprise, AMAPPE, se sont vus remettre des chèques portant des montants allant de 9.000 à 15.000 selon la nature du projet. Ces aides devraient permettre aux jeunes entrepreneurs sélectionnés selon des « critères rigoureux », de financer l’acquisition du matériel de base nécessaire au lancement de leurs entreprises. Au total, ce sont quelques 28 micro-projets portant création de plus de 240 emplois directs qui devrait bénéficier, en deux tranches, de cette initiative de l’Agence espagnole de coopération internationale à Tanger.

Libératin, Maroc

Bladi.net Google News Suivez bladi.net sur Google News

Bladi.net sur WhatsApp Suivez bladi.net sur WhatsApp

Sujets associés : Droits et Justice - Pauvreté - Développement - Enfant

Ces articles devraient vous intéresser :

Les Marocains du monde, des compétences « sous-exploitées » par le Maroc

Les Marocains résidant à l’étranger (MRE) contribuent faiblement au développement du Maroc. Pourtant, leurs compétences sont nécessaires pour relever les défis économiques et socioculturels du royaume.

Maroc : les crimes financiers ont baissé de 47% en 2021

La lutte contre les crimes financiers et économiques au Maroc porte peu à peu ses fruits. En 2021, les affaires liées à ces délits ont fortement régressé de 47,30%, selon le rapport annuel de la présidence du parquet.

Le Maroc va distribuer les aides directes aux plus pauvres cette année

Le gouvernement prévoit d’accorder une aide financière mensuelle directe à l’ensemble des familles démunies. Cette mesure phare du processus de généralisation de la protection sociale, enclenché par le pays, sera effective dès cette année, selon le...

Maroc : l’utilisation de WhatsApp interdite dans le secteur de la justice

Le procureur général du Maroc, Al-Hassan Al-Daki, a interdit aux fonctionnaires et huissiers de justice d’installer et d’utiliser les applications de messagerie instantanée, et principalement WhatsApp, sur leurs téléphones professionnels.

Maroc : Trop de centres commerciaux ?

Au Maroc, la multiplication des malls soulève des inquiétudes. Les fermetures de plusieurs franchises enregistrées ces derniers temps amènent à s’interroger sur la viabilité de ce modèle commercial.

Trafic de billets de match : le député Mohamed El Hidaoui interrogé par la police

Soupçonné d’être impliqué dans une affaire de vente illégale de billets au Mondial 2022, le député RNI, Mohamed El Hidaoui, a été entendu, vendredi, par la justice.

Maroc : le roi Mohammed VI annonce des aides directes aux plus pauvres

Le Roi Mohammed VI, dans un discours prononcé à l’ouverture de la session parlementaire, a fait part de l’introduction d’un programme d’aide sociale à la fin de l’année 2023.

Maroc : Vague d’enquêtes sur des parlementaires pour des crimes financiers

Une vingtaine de parlementaires marocains sont dans le collimateur de la justice. Ils sont poursuivis pour faux et usage de faux, abus de pouvoir, dilapidation et détournement de fonds publics.

Corruption : Rachid M’barki reconnaît les faits

Après avoir juré, sous serment, en mars dernier devant la commission d’enquête parlementaire sur les ingérences étrangères, n’avoir jamais perçu de rémunération occulte en contrepartie de la diffusion d’informations erronées ou très orientées pour...

Alerte sur les erreurs d’enregistrement des nouveaux-nés au Maroc

L’Organisation marocaine des droits de l’homme (OMDH) a alerté le ministre de l’Intérieur, Abdelouafi Laftit, au sujet du non-enregistrement des nouveau-nés à leur lieu de naissance, l’invitant à trouver une solution définitive à ce problème.