Marrakech fait la chasse aux cafés à chicha
À Marrakech, les autorités locales mènent une lutte implacable contre la prolifération des cafés à chicha. Déjà de nombreux individus interpellés.
De nombreux Casablancais se plaignent de la prolifération des cafés à chicha ou narguilé, en particulier ceux à proximité des établissements scolaires.
Les habitants – surtout les parents – s’attendent à ce que Mohamed Mhidia, fraîchement nommé wali de Casablanca-Settat, poste qu’il a précédemment occupé dans la région de Tanger-Tétouan-Al Hoceima, sévisse contre les cafés à chicha ou narguilé qui pullulent dans la métropole et proposent la chicha à leur clientèle, en particulier aux adolescents, rapporte Hespress. Ils espèrent qu’une vaste campagne sera lancée contre ces établissements à l’image des actions entreprises à Fès, Guelmim, Marrakech, El Jadida et Tanger. Si les cafés à chicha se multiplient dans la ville, c’est parce que les propriétaires de ces établissements ont des lobbies qui les défendent au sein de plusieurs institutions.
À lire :Au Maroc, des villes font la chasse à la chicha
Les inquiétudes des parents se justifient aussi par les nombreux dangers associés à la chicha, tels que l’addiction, les odeurs dérangeantes, le manque d’hygiène, le partage de la chicha, les nuages de fumée imposants inhalés par les clients ou les fumeurs passifs, ainsi que d’autres inconvénients, mais aussi les activités problématiques qui émergent dans ces établissements, notamment le trafic de drogues, la prostitution, et l’insécurité. « La fumée de la chicha représente un risque sanitaire considérable », car « inhaler une chicha équivalant pratiquement à fumer un paquet de cigarettes », expliquent les experts médicaux.
Aller plus loin
À Marrakech, les autorités locales mènent une lutte implacable contre la prolifération des cafés à chicha. Déjà de nombreux individus interpellés.
La ville de Tanger va se pencher prochainement sur la prolifération des cafés à chicha sur les plages de la ville, notamment en cette période estivale.
Les autorités locales de Salé ont procédé la semaine dernière à la fermeture de cinq cafés à chicha situés sur le boulevard Lalla Amina relevant de l’arrondissement de Tabriquet.
L’implantation des cafés à chicha à proximité d’établissements scolaires à Salé ne sont pas du goût des parents d’élèves. Ces derniers appellent les autorités compétentes à...
Ces articles devraient vous intéresser :