La région de Fès-Meknès aura 4 nouveaux barrages

28 janvier 2020 - 11h40 - Maroc - Ecrit par : Bladi.net

La région de Fès-Meknès accueillera quatre grands barrages d’un coût global de 6,7 milliards de DH. Ceci, dans le cadre du Programme national d’approvisionnement en eau potable et d’irrigation 2020-2027. Telle est la nouvelle livrée par Samira El Haouat, directrice de l’Agence du bassin hydraulique du Sebou (ABHS), au cours d’une réunion organisée par la wilaya de la région Fès-Meknès.

Une fois réalisés, ces travaux porteront la capacité globale de stockage actuelle du BHS, qui est de 5,549 milliards m³, à plus de 8 milliards. Par ailleurs, 28 petits barrages sont programmés au niveau de la région, toujours dans le cadre du Programme national d’approvisionnement en eau potable et d’irrigation, a précisé la directrice de l’ABHS.

Selon la répartition, la province d’Ifrane, la préfecture de Meknès, de même que les provinces d’El Hajeb et de Boulmane, bénéficieront chacune d’un barrage, tandis que les provinces de Sefrou, de Taza et de Taounate disposeront chacune de deux barrages et la province de Boulemane bénéficiera de 19 barrages.

La réalisation de ces barrages vise, entre autres, à soutenir et à diversifier les sources d’alimentation en eau potable, à accompagner la demande relative à cette denrée précieuse, à garantir la sécurité hydrique et à réduire les effets du changement climatique.

Bladi.net Google News Suivez bladi.net sur Google News

Bladi.net sur WhatsApp Suivez bladi.net sur WhatsApp

Sujets associés : Fès - Meknès - Eau

Ces articles devraient vous intéresser :

Les Marocains paieront plus cher l’électricité

Les autorités marocaines ont décidé de relever les taux de TVA appliqués aux tarifs de l’électricité sur la période 2024-2026.

Maroc : la pastèque sacrifiée pour préserver l’eau ?

Des associations locales de la province d’Al Haouz ont sollicité Rachid Benchikhi, le gouverneur de la province, pour qu’il interdise la culture de pastèques et de melons.

Alerte sur l’impact de la fermeture des hammams et lavages auto

Au Maroc, la mesure de fermeture des hammams et stations de lavages auto trois jours par semaine, prise par le ministère de l’Intérieur, afin de rationaliser la consommation d’eau pourrait engendrer un problème majeur. C’est du moins ce que redoute un...

Maroc : des coupures d’eau envisagées

Alors que le Maroc subit actuellement sa sixième année de sécheresse consécutive, le gouvernement envisage de prendre des décisions radicales pour rationaliser l’eau potable.

Mémorandum d’entente entre l’ONEE et la société israélienne Mekorot

L’Office national de l’eau et de l’électricité (ONEE) et son homologue israélien Mekorot ont signé, jeudi à Marrakech, un mémorandum d’entente portant sur les projets de développement et d’assainissement de l’eau potable.

Le Maroc contraint de réorienter sa production agricole

Face à la sécheresse et au stress hydrique d’une part, et à l’inflation d’autre part, le gouvernement marocain est contraint de revoir sa politique agricole et alimentaire pour garantir l’eau et le pain.

Une belle innovation sauve des villages marocains des pénuries d’eau

Au Maroc, la mise en œuvre d’un projet novateur permet aux villages situés dans le sud-ouest du pays de s’approvisionner en eau potable. De quoi amoindrir voire mettre fin à une difficulté majeure des populations qui souffrent chaque année des pénuries...

Les Marocains vont-ils manquer de dattes pour le Ramadan ?

À quelques semaines du mois sacré de Ramadan, des doutes subsistent quant à la disponibilité des dattes en quantité suffisante et à des prix abordables.

Restrictions d’eau : voici ce qui attend les Marocains

Face à une crise hydrique majeure imminente, le gouvernement d’Aziz Akhannouch a pris des mesures strictes pour lutter efficacement contre la pénurie d’eau.

Maroc : l’hydrogène vert pour atteindre l’autosuffisance alimentaire

La production de l’hydrogène vert dans la région de Dakhla et son utilisation pour le dessalement de l’eau de mer, permettront au Maroc d’atteindre l’autosuffisance alimentaire. C’est ce que révèle une étude menée par des chercheurs marocains.