Le Maroc mène efficacement la lutte contre le blanchiment des capitaux et le financement du terrorisme. En tout, près de 11 milliards de dirhams ont été saisis en 2022.
Des policiers espagnols se sont rendus en juillet 2002 sur la base américaine de Guantanamo à Cuba pour y interroger une vingtaine de prisonniers, essentiellement marocains, sans l’aval de la justice espagnole.
Au cours de cette opération, effectuée sous le gouvernement conservateur de José Maria Aznar, les policiers se sont rendus à Guantanamo en compagnie d’agents de la CIA pour s’y entretenir avec des prisonniers sans l’autorisation d’aucun juge espagnol.
Ils y ont notamment interrogé Hahmed Abderraman, originaire de Sebta au nord du Maroc, surnommé le ""Taliban espagnol"", ainsi que Lahcen Ikassrien, un Marocain habitant en Espagne, capturé en 2001 en Afghanistan, puis transféré à Guantanamo début 2002.
Tous deux, renvoyés en Espagne respectivement en 2004 et en 2005, ont été remis en liberté après avoir été innocentés par la justice espagnole de charges pesant contre eux pour des affaires de terrorisme.
Lahcen Ikassrien a déclaré qu’il avait dit aux policiers espagnols venus l’interroger qu’ils ne pouvaient le faire car il était marocain. Ces policiers, qui faisaient une enquête sur une cellule espagnole d’Al-Qaïda soupçonnée de liens avec les attentats du 11 septembre 2001 aux Etats-Unis, lui avaient offert de l’argent et un statut de témoin protégé en échange d’une éventuelle collaboration.
Trois bases militaires espagnoles avaient été utilisées entre janvier 2002 et novembre 2005 pour sept vols militaires américains à destination ou en provenance du camp de prisonniers de Guantanamo.
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