Huit personnes arrêtées pour avoir mis les épreuves du bac sur Facebook

11 juin 2013 - 23h18 - Maroc - Ecrit par : J.L

Huit personnes ont été arrêtées mardi, pour leur implication dans la tricherie, parmi lesquelles des candidats, mais aussi des jeunes postés à l’extérieur des lycées, proposant leurs services moyennant de fortes sommes d’argent.

Les questions des examens ont été photographiées et publiées au moyen de téléphones portables à Rabat, Salé et Casablanca, moins de dix minutes après la distribution des épreuves aux candidats.

Les réponses aux épreuves de physique-chimie, sciences naturelles, arabe et comptabilité ont été relayées par plusieurs pages Facebook, dont les détenteurs promettent de publier encore plus de questions et de réponses.

Le ministère de l’Education nationale affirme de son côté que les sujets publiés sur internet, notamment ceux de science naturelle, n’ont rien à voir avec les épreuves officielles. Mohamed El Ouafa, ministre de l’Education, avait menacé en mai dernier de publier sur Internet les noms des candidats au baccalauréat coupables de fraude.

Bladi.net Google News Suivez bladi.net sur Google News

Bladi.net sur WhatsApp Suivez bladi.net sur WhatsApp

Sujets associés : Etudiants - Education - Baccalauréat Maroc 2023 - Mohamed El Ouafa - Facebook - Fraude - Ministère de l’Education nationale

Ces articles devraient vous intéresser :

Haine envers les Marocains : prison ferme prononcée par la justice

Le parquet de Valence spécialisé dans les délits de haine a requis trois ans de détention contre un homme accusé de diffusion d’informations mensongères sur les réseaux sociaux ciblant les musulmans, notamment Marocains.

Maroc : augmentation des salaires des enseignants-chercheurs avant fin 2022

Le chef du gouvernement a fait part de son intention d’augmenter les salaires des enseignants-chercheurs avant la fin de 2022, et de signer un accord avec le syndicat avant la fin de l’année. Cette décision a été prise lors d’une réunion entre Aziz...

Maroc : comment des consultants échappent à l’impôt

Au Maroc, des ingénieurs et autres consultants en informatique ont trouvé la formule pour échapper au fisc. Ils proposent de manière informelle leurs services aux grandes entreprises qui les paient via des intermédiaires.

Maroc : les gifles toujours présentes à l’école

Une récente enquête du Conseil supérieur de l’éducation, de la formation et de la recherche scientifique (CSEFRS) lève le voile sur la persistance de pratiques de punitions violentes dans les établissements scolaires marocains.

L’anglais s’impose peu à peu dans l’école marocaine

Petit à petit, l’insertion de l’anglais dans l’enseignement se généralise au Maroc. Après le primaire, c’est au tour du collège, selon un communiqué du ministère de l’Éducation nationale dès la prochaine année scolaire.

Maroc : l’enseignement de l’anglais au collège généralisé

L’enseignement de l’anglais sera généralisé dans les collèges au Maroc dès la rentrée scolaire 2023-2024, a annoncé dans une note Chakib Benmoussa, le ministre de l’Éducation nationale, du préscolaire et des sports.

L’Institut musulman Al Cham à Montpellier fermé par la Préfecture

L’Institut Al Cham, établissement religieux musulman situé à Montpellier, a été fermé suite à un contrôle administratif inopiné mené par la préfecture. Les autorités ont constaté que l’établissement accueillait illégalement des enfants mineurs de moins...

L’enseignement de la langue amazighe généralisé dans les écoles marocaines

Le ministère de l’Éducation nationale, du Préscolaire et des Sports vient d’annoncer son plan de généralisation de l’enseignement de la langue amazighe dans tous les établissements du primaire d’ici à l’année 2029-2030.

Maroc : l’Amazigh reconnue officiellement comme une langue de travail

Les autorités marocaines ont procédé mardi au lancement officiel des procédures qui vont permettre l’intégration de l’Amazigh dans les administrations publiques. La cérémonie a été présidée par le chef du gouvernement Aziz Akhannouch.

Darija sur Wikipédia : un concours qui divise

La page Facebook Wikimedia Maroc a lancé un concours préconisant l’utilisation du dialecte marocain (darija) en lieu et place de l’arabe littéraire qui soulève de vives polémiques.