Le Maroc chute de 15 places dans l’indice de transition énergétique
Le Maroc occupe la 66ᵉ place mondiale sur 115 pays dans le classement 2021 sur l’indice de transition énergétique perdant ainsi 15 places par rapport au dernier classement....
Le Maroc a décidé de revoir à la hausse ses ambitions fixées en matière d’énergies renouvelables, pour dépasser l’objectif actuel de 52 % du mix électrique national avant l’année 2030.
L’annonce a été faite au parlement par la ministre de la Transition énergétique et du Développement durable, Leila Benali, précisant que de nouveaux programmes ont été initiés en matière d’investissement dans les énergies renouvelables. 61 projets sont en cours de développement ou de réalisation avec une capacité totale de près de 4,6 gigawatts et un investissement de quelque 53 milliards de DH, a-t-elle souligné.
A cela s’ajoute un programme d’une capacité totale de 400 mégawatts pour la réalisation de projets d’énergies solaire photovoltaïque en vue de soutenir les PME et créer des emplois et un autre sur l’alimentation de la station de dessalement de l’eau de mer à travers l’utilisation des énergies renouvelables.
A lire : Le Maroc, un pays au potentiel « énorme » en matière d’énergies renouvelables
Il s’agit également d’augmenter l’alimentation des zones industrielles par de l’énergie électrique propre, a-t-elle poursuivi, précisant que la zone industrielle de Kénitra sera, dans une première étape, alimentée par une énergie de près de 160 gigawatt/heure, alors que les zones industrielles prioritaires seront quant-à-elles alimentées avec près de 800 gigawatt/heure.
Pour y parvenir, le Maroc fonde sa politique sur trois piliers à savoir l’élaboration d’une nouvelle politique et l’adoption d’une approche durable dans tous les secteurs conformément aux engagements internationaux, le renforcement de la coopération régionale qui se veut un pilier pour la réalisation de la sécurité énergétique et enfin l’accompagnement législatif, réglementaire et institutionnel pour promouvoir les investissements national et étranger.
À cet effet, le ministère propose une procédure spéciale pour l’expropriation pour cause d’utilité publique et la mise en place de mécanismes et de mesures adéquats pour la simplification des procédures en ce qui concerne l’expropriation ou l’occupation temporaire des terres relevant du domaine forestier, a-t-elle relevé.
Aller plus loin
Le Maroc occupe la 66ᵉ place mondiale sur 115 pays dans le classement 2021 sur l’indice de transition énergétique perdant ainsi 15 places par rapport au dernier classement....
Total Eren, filiale dédiée aux énergies renouvelables de Total Energies, a décidé de lancer un mégaprojet d’hydrogène et d’ammoniac verts, à Guelmim-Oued Noun, dont le coût...
L’Agence marocaine de l’énergie durable (MASEN) œuvre pour le renforcement de sa coopération dans le domaine des énergies renouvelables. Dans ce sens, elle a récemment signé...
Pour son engagement « remarquable » et ses efforts considérables en faveur d’une transition rapide vers les énergies renouvelables, le Maroc a été félicité et encouragé par les...
Ces articles devraient vous intéresser :