Les banques marocaines à l’assaut de l’Afrique

22 mai 2013 - 11h10 - Economie - Ecrit par : Fouad Boumnadel

La crise du secteur bancaire au Maroc pousse les banques marocaines à investir en Afrique. Après l’acquisition par Attijariwafa bank de 55% du capital de la Banque Internationale de l’Afrique au Togo, la BMCE tente de s’emparer de la filiale du groupe français Société Générale en Guinée Equatoriale.

Othman Benjelloun, patron de la BMCE, aurait fait une offre au groupe français, dont les conditions n’ont pas été communiquées. Une réponse est attendue dans les prochaines semaines.

La présence d’Attijariwafa Bank au Togo, permettra à la filiale du holding royale SNI, de consolider sa présence en Afrique et de développer sa coopération sud-sud, phase essentielle du projet Casa Finance City, auquel adhère la banque et qui vise a faire du Maroc un hub financier servant en priorité le Maghreb et l’Afrique de l’Ouest.

Face à la régression de l’activité bancaire et la diminution des crédits octroyés au Maroc, les banques marocaines ont été contraintes de s’internationaliser pour maintenir un certain équilibre financier, ce qui explique l’intérêt porté par celles-ci au marché africain.

Les banques marocaines sont présentes dans 23 pays d’Afrique, une présence saluée par Abdellatif Jouahri, gouverneur de Bank Al-Maghib, pour qui l’internationalisation des entreprises marocaines est devenue une nécessité.

Bladi.net Google News Suivez bladi.net sur Google News

Bladi.net sur WhatsApp Suivez bladi.net sur WhatsApp

Sujets associés : Attijariwafa bank - Banques - Bank Al-Maghrib (BAM) - BMCE Bank - Togo - Othmane Benjelloun

Ces articles devraient vous intéresser :

Immobilier au Maroc : des contraintes en série

Au Maroc, les professionnels de l’immobilier affichent peu d’optimisme quant à une reprise de leur secteur. Tant les problèmes s’accumulent pour un secteur qui ne s’est pas encore suffisamment remis de la crise sanitaire de Covid-19.

Le dirham remonte face à l’euro

Le dirham marocain s’est apprécié de 0,48% face au dollar américain et s’est déprécié de 1,56% vis-à-vis de l’euro, durant la semaine allant du 13 au 18 juillet courant, selon les données publiées par Bank Al-Maghrib (BAM).

Le dirham encore en baisse face à l’euro

La devise marocaine est dépréciée de 0,57 % face à l’euro et de 0,34 % vis-à-vis du dollar américain, au cours de la période allant du 26 janvier au 1ᵉʳ février 2023. C’est ce que précisent les indicateurs publiés par Bank Al-Maghrib (BAM).

Le dirham stable face à l’euro

La devise marocaine est restée quasi stable face à l’euro et s’est appréciée de 0,20 % vis-à-vis du dollar américain, au cours de la période allant du 19 au 25 janvier 2023. C’est ce que précisent les indicateurs publiés par Bank Al-Maghrib (BAM).

Le dirham chute par rapport à l’euro

Le dirham marocain s’est déprécié de 0,91% face au dollar américain et de 0,72% vis-à-vis de l’euro durant la période du 21 au 27 mars 2024, selon Bank Al-Maghrib (BAM).

Le dirham baisse face à l’euro

La devise marocaine s’est dépréciée de 1,18 % face à l’euro et s’est appréciée de 2,68 % vis-à-vis du dollar américain, entre les mois de novembre et de décembre 2022. C’est ce que précisent les indicateurs publiés par Bank Al-Maghrib (BAM).

Le dirham recule face à l’euro

Le dirham marocain s’est déprécié de 0,26% vis-à-vis de l’euro et s’est apprécié de 0,16% face au dollar américain durant la période du 16 au 22 novembre, selon Bank Al-Maghrib (BAM).

Maroc : les virements bancaires instantanés effectifs en 2023

Les derniers tests sont en cours pour permettre une réception instantanée des virements bancaires pour les particuliers et les entreprises au Maroc. Le déploiement général de ce système est prévu début 2023.

Le dirham chute par rapport à l’euro

La devise marocaine s’est dépréciée de 1,03 % face au dollar américain et de 0,49 % vis-à-vis de l’euro durant la période allant du 10 au 16 août 2023, selon Bank Al-Maghrib (BAM).

Transfert des MRE : le Maroc veut maintenir la dynamique

En vue de maintenir le flux des transferts de fonds de la diaspora, Bank Al-Maghrib (BAM), en collaboration avec les pouvoirs publics, a mené des actions pour diversifier les canaux de transmission et réduire les coûts de ces envois.