Maroc : les deux adolescentes poursuivies pour un « baiser » ont été innocentées

10 décembre 2016 - 10h30 - Maroc - Ecrit par : Bladi.net

La médiatisation de l’affaire des deux jeunes adolescentes poursuivies pour s’être embrassées sur le toit d’une maison a payé. Elles ont été innocentées vendredi matin.

« Les filles remises à leurs famille, sans aucune condamnation, les filles sont innocentes », indique l’Union féminine libre, association s’est beaucoup investie dans cette affaire.

Les deux adolescentes avaient été interpellées fin octobre dernier après avoir été dénoncées par un proche de la famille (l’une des tantes) à la police. Incarcérées à la prison locale de Marrakech, elles avaient été ensuite remises en liberté suite à la médiatisation de l’affaire qui tombait très mal pour les autorités, le Maroc accueillant la conférence mondiale sur le climat (COP22).

La décision rendue vendredi n’est donc pas vraiment une surprise. Les avocats des adolescentes s’attendaient à un blâme ou un avertissement de la part des juges.

Bladi.net Google News Suivez bladi.net sur Google News

Bladi.net sur WhatsApp Suivez bladi.net sur WhatsApp

Sujets associés : Marrakech - Droits et Justice - Homosexualité Maroc - COP22

Aller plus loin

Maroc : les élèves expulsés après un baiser reintégrés

Elle pourra finalement retourner à l’école et repasser son baccalauréat en fin d’année comme tous les autres lycéens. La jeune lycéenne exclue de l’école pour un baiser échangé...

Maroc : deux élèves expulsés pour un baiser

L’expulsion d’une élève originaire de Meknès surprise dans une salle de classe en train d’embrasser un camarade fait polémique sur les réseaux sociaux.

Meknès : le baiser de la discorde

Les élèves et l’équipe éducative d’un lycée de Meknès n’en démordent pas et protestent contre la réintégration de deux élèves surpris en octobre dernier en train d’échanger un...

Ces articles devraient vous intéresser :

Maroc : Vague d’enquêtes sur des parlementaires pour des crimes financiers

Une vingtaine de parlementaires marocains sont dans le collimateur de la justice. Ils sont poursuivis pour faux et usage de faux, abus de pouvoir, dilapidation et détournement de fonds publics.

Maroc : des biens et des comptes bancaires de parlementaires saisis

Au Maroc, les parquets des tribunaux de première instance ont commencé à transmettre aux nouvelles chambres chargées des crimes de blanchiment d’argent les dossiers des présidents de commune et des parlementaires condamnés pour dilapidation et...

Poupette Kenza : compte Instagram désactivé après des propos « antisémites »

L’influenceuse aux plus d’un million d’abonnés sur Instagram, Poupette Kenza, se retrouve au cœur d’une vive controverse après avoir tenu des propos jugés antisémites. Dans une story publiée le 15 mai 2024, elle affirmait sans équivoque son soutien à...

Affaire "Hamza Mon Bébé" : Dounia Batma présente de nouvelles preuves

La chanteuse marocaine Dounia Batma confie avoir présenté de nouveaux documents à la justice susceptibles de changer le verdict en sa faveur.

Trafic de billets de match : le député Mohamed El Hidaoui interrogé par la police

Soupçonné d’être impliqué dans une affaire de vente illégale de billets au Mondial 2022, le député RNI, Mohamed El Hidaoui, a été entendu, vendredi, par la justice.

Tarik Tissoudali condamné

Décidément, la semaine est décidément noire pour Tarik Tissoudali. Après s’être attiré les foudres de son club, La Gantoise, pour des critiques acerbes suite à la défaite contre le Standard, l’attaquant de 30 ans a été condamné vendredi par le tribunal...

Le droit des femmes à l’héritage, une question encore taboue au Maroc

Le droit à l’égalité dans l’héritage reste une équation à résoudre dans le cadre de la réforme du Code de la famille au Maroc. Les modernistes et les conservateurs s’opposent sur la reconnaissance de ce droit aux femmes.

Vers une révolution des droits des femmes au Maroc ?

Le gouvernement marocain s’apprête à modifier le Code de la famille ou Moudawana pour promouvoir une égalité entre l’homme et la femme et davantage garantir les droits des femmes et des enfants.

« Deux hommes ou deux femmes ne peuvent pas décider de passer leur vie ensemble au Maroc »

Dans son film Le bleu du caftan, la cinéaste marocaine Maryam Touzani aborde plusieurs sujets notamment l’homosexualité au Maroc, où les homosexuels vivent souvent cachés, dans la peur d’être découverts, et parfois dans la honte.

Écoles françaises au Maroc : polémique sur l’homosexualité

Chakib Benmoussa, ministre de l’Éducation nationale, de l’Enseignement primaire et des Sports, s’est exprimé sur l’adoption par des institutions éducatives étrangères au Maroc de programmes promouvant l’homosexualité.